Rendez-vous aux salons…
Du Rififi dans les thuyas !
Vous avez lu les infos ? Le salon du végétal change de site et de date, il quitte Angers pour partir à Nantes au mois de juin et non plus en février.
Jusque là, c’est clair. On peut comprendre les organisateurs qui, voyant leur salon perdre en fréquentation professionnelle et en nombre de participants au niveau des stands, cherchent à trouver des solutions. En ce mois de février 2016, les changements étaient déjà significatifs avec la répartition par pôles et une bonne dynamique dans l’animation, mais visiblement, ca n’a pas suffit pour faire revenir assez de monde. Et les exposants coincés à l’étage, dans un cul de sac, se sont posés des questions existentielles en se demandant si leur présence était bien nécessaire. Et oui ma brave dame, un investissement, ca se calcul en ces jours de crise.
Alors le grand saut dans l’inconnu était osé, mais à y réfléchir de plus près, n’était ce pas la seule solution ? Lorsqu’on se trouve dans une impasse, peut-être vaut-il mieux changer de direction plutôt que de continuer à pédaler coûte que coûte !
Juin est une date judicieuse puisque les végétaux seront au meilleur de leur forme, plus la plante est belle, plus la vente a des chances d’aboutir. Ça ne fait pas tout bien sûr, mais ca mettra au moins notre acheteur dans de bonnes dispositions.
Mais plus important encore, en février, il s’agissait d’un salon d’avant-saison, avec des enjeux limités, tout le monde étant déjà prêt pour les ventes de printemps, une petite rencontre au salon, dans la majorité des cas, permettait un réajustement de dernière minute. En juin, le salon du Végétal devient un salon d’anticipation. Les résultats de la campagne de printemps sont encore en mémoire et nous entrons déjà dans la préparation de la saison suivante. L’enjeu stratégique des rendez-vous sur le stand sera d’autant plus fort. L’impact sera plus efficace pour faire évoluer notre profession qui a grand besoin de la réflexion de tous ses acteurs pour avancer et se sortir des difficultés.
Après, savoir si le site doit se trouver à Angers ou à Nantes, c’est une bagarre d’experts. Pour ma part, je pense que les Vosges seraient la meilleure alternative pour le développement économique de ma région, mais ce n’est pas à moi de choisir… Dommage !
Par contre, ce qu’il serait prudent d’éviter, c’est un deuxième salon histoire de concurrencer le premier. Notre profession végétale et ses acteurs n’ont pas les moyens de jouer avec le feu. Se payer le luxe d’une guéguerre de clocher, c’est un option que nous ne pouvons pas nous permettre. La balance penchera bien sûr du côté du projet le plus cohérent, et gageons que tous les acteurs de ce mélodrame auront l’intelligence de trancher pour une seule et unique solution qui servira les intérêts des professionnels.
Roland Motte… Jardinier !
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !