Coach-Water, métier d’avenir ?
Il fait chaud pour un hiver, mais au moins, il pleut des cordes, nous devrions être peinards en cas de chaleur en 2016 ? Peut être… Ou pas.
Malgré les pluies abondantes, beaucoup de nappes phréatiques sont au plus bas et l’on s’inquiète déjà pour l’été prochain.
Les lacs qui régulent la Seine en amont de Paris sont en déficit de près de 50% par rapport aux besoins. Cette situation n’est jamais arrivée et il faudrait des pluies importantes et régulières pendant tout l’hiver pour limiter la pénurie d’eau qui se dessine déjà pour les mois à venir.
Une nouvelle sécheresse entraînerait des restrictions bien contraignantes pour les végétaux et chaque jardinier se doit d’apporter sa pierre ou son litre d’eau à l’édifice en prévision de ces futures contraintes.
Inutile non plus d’être devin pour voir se profiler le changement climatique avec des hausses de températures programmées et qui, chaque année, entraînent le mercure vers des records de chaleur.
Les jardiniers que nous sommes se doivent d’anticiper en plantant des végétaux résistants à la sécheresse, en développant le paillage et en multipliant les récupérateurs d’eau pour arroser le jardin en été.
Un nouveau rayon pourrait même voir le jour en jardinerie, c’est un rayon « eau » qui rassemblerait toutes les techniques permettant de limiter nos prélèvements sur la concession.
Autre possibilité, la création d’un poste de coach-water ! Le nom sonne bien, c’est déjà ça, et notre coach-water pourrait avoir pas mal de boulot à conseiller les particuliers dans leur quête d’économie d’eau.
Nous sommes tous conscients du problème pour en entendre parler dans les médias, mais face à cela, il n’y a pas grand monde pour nous rassurer et trouver des solutions pragmatiques, adaptées au grand public.
Avec le réchauffement climatique, moins il pleut, plus il faudra se mouiller ! Ça promet !!!
Roland Motte… Jardinier !
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