Paris à l’an vert !
Paris, Berlin, Montréal, New York ! Ils étaient tous à Paris au mois de mai pour venir parler de plantes, d’agriculture et de jardin dans les villes. Sous l’impulsion de la Mairie de Paris et devant les menaces pour notre nature et notre climat, il est temps de bouger et trouver des solutions.
Le végétal devient un véritable enjeu de société, et comme la ville prend de l’ampleur, l’association de l’un et de l’autre va déboucher sur de nouveaux jardins et inévitablement, sur de nouvelles techniques.
Nous ne connaissons pas encore le jardin du futur, mais à n’en pas douter, il sera dans le béton, sur les toits, sous les toits, les terrasses, dans les recoins de la ville, dans les maisons, dans les bâtiments, sur les trottoirs et dans les rues.
Si cette tendance se poursuit, et il n’y a pas de raison pour qu’elle ralentisse, bien au contraire, le jardin devra s’adapter avec des végétaux faciles, plus petits, des semences folle à faire pousser sur le béton… Des jardiniers « nouvelle formule » capables de cultiver leurs légumes sur un toit plutôt que dans un potager, des jardinières verticales, des plantes défiant l’apesanteur, des pots à l’envers… Le jardin va s’installer dans l’espace et pousser dans les hauteurs, s’envoler dans les tours…
La ville va se cacher derrière la verdure et toutes les idées seront bonnes pour masquer le béton et les étages.
Mais au-delà de cette verticalité à inventer, les femmes et les hommes vont se recréer la campagne au pied des immeubles, les trottoirs serviront de plates-bandes et les clubs de rencontres se donneront rendez-vous dans les massifs de la rue d’en face. Nos relations passeront par la dégustation et le désherbage manuel, l’échange des boutures et le partage de fleurs.
La fête des voisins et la fête de la musique deviendront la fête de la ratatouille, la fête des légumes et au lieu de partager les maisons pour les vacances, nous partagerons les jardins. Comment faire garder son chien l’été, et qui va garder aussi mon jardin pour l’arroser ? Nous avions « blablacar » pour partager les kilomètres, il y aura bientôt « potéchange » pour partager un coin de potager avec ses potes et ses voisins.
Plus la ville grandit et plus le jardin aura un rôle social ! Si nous arrivons à nous adapter à cette vague verte, y’a moyen de faire des trucs sympas !
Faut qu’on s’organise !!!
Roland Motte… jardinier !
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