Amy Corhize, Amy Corhize…
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Il s’en passe des choses avec les plantes. Depuis qu’on s’intéresse d’un peu plus près aux végétaux, on se rend compte chaque jour qu’ils sont indispensables, surprenants, qu’ils étaient là avant nous, qu’ils seront sans doute là après nous, et qu’il nous faudra un peu plus d’humilité pour arriver à les comprendre…
L’avantage du salon Jardins Jardin qui a lieu chaque année aux Tuileries, à Paris, à part la pluie…, c’est de rassembler un maximum de professionnels qui ont plein de choses à dire sur le monde merveilleux du végétal. Alors entre deux remises de prix, quelques passionnés sont venus entendre parler de mycorhize. Hormis leur utilisation efficace au scrabble, les mycorhizes, si j’ai bien compris, sont des champignons microscopiques qui pratiquent des échanges avec les plantes pour mieux vivre ensemble et se développer. Du genre « tu te débrouilles pour me trouver de l’eau et en échange je te passe des sels minéraux ».
Cette histoire, ça fait des millénaires que ça dure, et nous, pauvres humains, nous commençons à nous rendre compte que sous nos pieds, y’a un monde qui grouille, qui partage et qui échange pour survivre malgré les sécheresses, les réchauffements et les catastrophes en tout genre.
Ce travail de solidarité permet à de nombreuses plantes de vivre et se développer dans des conditions pas vraiment adaptées.
On sait maintenant que les arbres communiquent entre eux, que les plantes s’envoient des messages en cas d’urgence et de danger, nous voilà en train de comprendre un tout petit peu la complexité des sols et les accords qui se trament en sous-sol.
Nous ne sommes que dans les prémices de ces découvertes. Même si Albert Bernhard Franck en a parlé le premier en 1885, depuis, nous n’avons pas vraiment progressé sur le sujet.
Mais au moins, nos savantes réflexions vont permettre de commercialiser lesdites mycorhizes pour un meilleur rendement dans nos jardins et une approche un peu plus intelligente des sols.
Au-delà de cette avancée, on peut se poser beaucoup de questions sur la capacité des plantes à survivre malgré les contraintes. Au fils des millénaires, elles ont reçu les foudres de la météo tout en subissant les attaques des insectes, des herbivores et des hommes qui voient dans le végétal une matière première bon marché.
Le végétal est plein de ressource même si nous n’en connaissons qu’une infime partie. Pour avoir duré aussi longtemps dans l’échelle du temps, il doit nous cacher encore des trésors qui pourront nous aider à comprendre la vie.
L’avenir et la survie de l’humanité passeront sans doute par la compréhension du végétal lorsque nous aurons pris conscience de son importance. Bon, je vous l’accorde, c’est pas pour tout de suite. Mais au-delà des avancées technologiques, des intelligences artificielles et des voyages dans le cyber espaces, le 3 eme millénaire sera végétal ou ne sera plus… Heureux jardiniers que nous sommes !
Roland Motte… Jardinier heureux !
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