Le marketing de l’émotion !
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Avec le développement des réseaux sociaux, l’information et les « qu’en-dira-t-on » habituellement réservés aux bars de quartiers deviennent des infos relayées un peu partout, sans aucun contrôle ni aucune vérification.
Les éoliennes sont dangereuses pour la santé, les voitures polluent moins que les bateaux, les véhicules électriques sont plus polluants que les véhicules à essence… Et au jardin, le gros sel, le vinaigre et un peu d’eau deviennent d’un coup de clic un désherbant sans danger et bénéfique pour la terre…
Toutes ces infos sont fausses ou sans fondement scientifique !
Alors, certes, si l’on en croit le dicton populaire, « il n’y a pas de fumée sans feu », une part de vérité peut exister dans ces affirmations. Bien-sûr !
Pour les bateaux de croisières qui polluent plus qu’un million de voitures, c’est vrai… si l’on ne prend que le dioxyde de soufre. Normal puisque les carburants utilisés ne sont pas les mêmes. Mais le transport routier est la deuxième source de pollution mondiale avec en particulier la voiture qui représente 72% des émissions de CO2. C’est moins que l’avion et les bateaux à 10 et 9% chacun. Et tout cela sans intégrer la production de particules fines !
Mais à quoi bon se justifier puisque le lecteur sélectionne l’information en fonction de ses convictions !
Une information nous interpelle par l’émotion qu’elle nous procure. Si nous sommes pour, nous avons tendance à partager avec conviction. Si nous sommes contre, nous allons rejeter la nouvelle et crier au complot…
Et comme les réseaux sociaux nous permettent de choisir la teneur des brèves, nous n’allons même plus chercher à vérifier s’il ne s’agit pas d’une grossière copie ou d’une bonne vieille Fake News.
Nous sommes dans un monde ou l’émotion prend le pas sur la vérité. Et pourquoi donc ? Parce que le marketing de l’émotion est rémunérateur. Avec une vérité froide, les clics sont moins nombreux, en agissant directement sur l’émotionnel, nous sommes sûr de l’implication du plus grand nombre.
Comment fonctionne les Facebook et autre Twitter ? Par la réaction épidermique ! Peu importe que la nouvelle soit bonne ou mauvaise, tout est bon pour faire réagir le lecteur.
Le marketing de l’émotion implique souvent la peur ou la colère, mais un peu moins la joie. C’est pourtant ce que notre marché du jardin et du végétal est capable de proposer de mieux !
La joie développe la sécrétion de dopamine, un neurotransmetteur aux multiples facettes, bien assez complexe pour ne pas en parler en détail !
En résumé, puisque le marketing de l’émotion est utilisé dans toutes les situations, le jardin dans son ensemble a la chance de proposer du bonheur à tous les étages : le parfum des fleurs, la qualité des légumes, des fruits… Le bien-vivre autour du barbecue, le repos dans un lit de soleil, l’évasion avec l’entretien de son jardin, le paysage…
La technique, la rigueur, le labeur ne sont plus ni vendeur, ni pris en compte par le consommateur. Notre client réagit à l’émotion, et comme le jardin ne propose que des émotions positives, autant en user et en abuser.
Toutes nos communications peuvent s’accompagner d’une bonne dose d’émotion positive !
Le marketing de l’émotion, ça a aussi du bon. !
Roland Motte… Jardinier !
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