Le jour du dépassement
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Contesté ou non, le jour du dépassement indique approximativement le jour où nous avons utilisé toutes les ressources de la terre pour subvenir à nos différents développements. Ce n’est qu’un constat, mais au quotidien, on fait quoi ???
Chaque année depuis 1986, l’ONG américaine Global Footprint Network s’amuse à calculer le jour du dépassement. En 2018, ça tombe le 1er août et nous avons encore perdu quelques jours par rapport à l’année précédente et ainsi de suite.
En clair, même si la méthode de calcul peut être contestée, notre capacité à utiliser les réserves de notre planète diminue au fil du temps. Si vous avez l’habitude de voir la vie en noire, vous pouvez considérer que tout est foutu et que nous allons tous crever faute de ressource.
Si vous avez l’habitude de rester positif et de voir la vie en rose, vous pouvez compter sur l’évolution et les découvertes à venir pour vous dire qu’il y a toujours une issue, et qu’on s’en sortira quoi qu’il arrive.
Comme d’habitude, la solution est sans doute entre les deux.
Savoir que le jour du dépassement a eu lieu la semaine dernière ne change pas vraiment notre quotidien qui tourne en général autour de nos nombrils.
Alors on se le dit entre nous : « tu te rends compte ! », on en parle à l’apéro… Et on reprend le cours de notre vie sans changer les habitudes puisque, de toute façon, « c’est comme ça et on n’y peut rien, y z’ont qu’à faire quelque chose, eux ! ». Le « eux » en question, c’est tantôt le gouvernement, tantôt, l’Europe, tantôt l’administration, tantôt l’Amérique, tantôt les voisins… Dans tous les cas, « c’est pas moi, c’est eux ».
Pourtant, comme le colibri qui ramène sa goutte d’eau pour éteindre l’incendie, même nous, jardiniers, nous avons notre modeste rôle à jouer dans ce constat universel.
Nous avons tous la chance, avec nos entreprises, de prendre la parole et de nous adresser au grand public par le biais des points de vente, si nous sommes vendeurs, mais aussi avec les réseaux sociaux ou la communication institutionnelle.
Nous avons tous la chance d’être crédibles, de par nos métiers de jardinier ou paysagiste, proche de la nature et de l’environnement.
Alors pourquoi nous priver ? Sans être alarmistes ou intégristes, nous nous devons de donner des exemples simples qui contribuent un tant soit peu à la protection de la nature, la protection de la faune ou de la flore, la gestion de l’eau dans nos jardins, la plantation d’arbre et d’arbuste, l’autonomie par le potager…
Toutes ces problématiques simples interpellent nos clients et notre entourage.
Le jour du dépassement a au moins un mérite, c’est de nous alerter sur les limites de nos possibilités.
Si j’étais positif, je ne serais pas loin de penser que notre rôle, c’est bien d’accompagner la transition.
Un monde meilleur, ce n’est pas une utopie, c’est un projet que nous pourrions nous approprier… Ben tient !
Roland Motte… Jardinier !
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