Le plastique c’est fantastique ???
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Il y a quelques semaines, un cachalot de 6 tonnes et de 10 mètres de long a été retrouvé mort sur les plages espagnoles. D’après l’autopsie, il a succombé à une péritonite. On a retrouvé 29 kilos de déchets plastiques dans son estomac… Ca pardonne pas.
Le plastique est encore très présent dans les emballages, on l’a bien supprimé des caisses en arrêtant sa distribution, il n’empêche, la vente de produits en magasin ou sur le Net génère encore 40% d’emballages en plastique. Et faute de civisme peut-être, ou de structure de récupération de ces emballages, les mers et les océans, les bas-côtés des routes ou les forêts deviennent de vrais dépotoirs avec les conséquences que l’on connait.
A Carrière sous Poissy, c’est une décharge sauvage de plus de 25 hectares qui se développe au nez et à la barbe des autorités. Le plastique est présent et se balade au gré du vent, mais aussi les matières polluantes comme l’amiante. Le centre de tri à proximité est payant, il est donc plus simple, pour les entreprises peu scrupuleuses de déverser tous ces déchets en plein champ.
En Angleterre, une organisation environnementale a pris le problème à bras le corps en proposant des solutions concrètes. « A Plastic Planet » propose aux supermarchés de développer des rayons sans emballage plastique, remplacés par des matériaux biodégradables ou récupérables. Ca va de la viande au riz, en passant par les yaourts et les sauces… Les magasins Ekoplaza vont développer cette logique dans l’ensemble de leurs points de vente, et d’autres sont en train d’y penser.
Nous aussi, les jardiniers, nous sommes en première ligne dans la protection de notre nature et notre environnement.
Une terre plus belle, un jardin plus beau et plus propre, c’est ce qui nous permettra de vendre plus de petites fleurs, de jolies plantes, d’inciter à cultiver ses légumes ou proposer des produits bien-être pour être bien… Dans son jardin.
Si l’environnement se dégrade, ça n’envoie pas de rêve et c’est contre-productif pour notre business.
Quelle que soit la motivation, écologique ou financière, nous devons nous mobiliser pour éviter que la terre ne devienne une poubelle. Qui de mieux placé qu’un jardinier pour défendre cette logique naturelle ?
Nos déchets plastiques sont pourtant bien présents dans la nature, entre les sacs de terreau vides qui se baladent au gré du vent, les petits pots de culture que l’on retrouve ici ou là, les coques de suremballage… Une jardinerie produit elle aussi une quantité de déchets plastiques non négligeable qu’il serait responsable de maitriser.
Tout ne changera pas en quelques semaines, ni même en quelques mois, mais nous avons, nous plus que les autres, une obligation de résultat, histoire de montrer l’exemple…
Alors en attendant les effets de la bactérie mangeuse de plastique, l’organisation de consignes serait une des nombreuses solutions que nous pourrions étudier ?
Roland Motte… Jardinier !
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