Bientôt le printemps, le temps du végétal ???
Vous l’avez peut-être remarqué entre deux trombes d’eau, les bourgeons commencent à pointer le bout de leur nez sur les arbres les plus précoces. Les premières herbes indésirables se développent gentiment dans le potager… Bref, le printemps arrive, prêt à bondir à la première éclaircie…
Bon d’accord, février n’est pas loin et le froid peut encore frapper, mais quand même, il est temps de faire le point sur cette nouvelle saison indispensable pour le commerce jardin. Comment va se comporter la vente de plante au printemps… That is THE question !!!
Si l’on en croit les résultats 2016 distribué par Valhor et France Agrimer*, et y’a pas de raison de ne pas les croire… Les français sont 39% à acheter des végétaux d’intérieur, 29% des végétaux d’extérieur, 23% investissent pour le deuil et 9% pour le potager.
Coté potager, ça baisse ! Les anciens accros aux grands espaces vivriers vont laisser la place à des jardiniers plus fun, adeptes des carrés potagers, moins gourmands en plantes.
Et pour le cimetière, si la tradition et la Toussaint restent vivaces, nul doute que dans l’avenir, et avec les crémations, le rapport entre la fleur et le cimetière risque de diminuer.
Pour une évolution positive du végétal, il nous restera à espérer une envie furieuse du jardinier amateur de planter dans ses espaces extérieurs d’une part et de végétaliser son intérieur d’autre part.
Dans un avenir proche, ça doit passer, mais si l’on se projette dans un futur à peine plus lointain, se pose la question des Millenials, nos futurs consommateurs auront-ils encore envie d’acheter des plantes ?
Aucun doute sur leur besoin de nature, ca, c’est sûr, mais de là à s’encombrer d’un végétal à la maison, c’est une autre histoire.
Pour les faire craquer, nous devrons proposer de la plante facile, simple d’entretien et avec un look original. Et pourquoi pas un pot connecté ?
Oublier la technique et la botanique, place au fun, tout en développant l’accompagnement ludique avec des tutos cool et sympas sur les réseaux.
Dans les couloirs des salons professionnels, quelques producteurs peu scrupuleux parient sur une baisse de l’offre et une mort annoncée de leurs concurrents pour développer leur business. Pourquoi pas ! A condition qu’il reste des clients.
Nous avons encore de belles années devant nous avant de nus inquiéter, bien-sûr, mais dès aujourd’hui, nous devons repenser la communication autour des plantes pour espérer convaincre les petits jeunes à passer au vert.
Demain, le rêve, la communication sensorielle et l’accompagnement seront sans doute les maîtres mots du commerce végétal.
Roland Motte… Jardinier !
*Source : panel consommateurs Kantar TNS pour VAL’HOR et FranceAgriMer, données 2016.
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