Fin du monde ?
Vous avez dû voir l’info passer dans les titres de vos journaux ou sur votre mur dans les réseaux sociaux, 15 000 scientifiques viennent de revisiter l’avertissement lancé en 1992, la planète se meurt !
Ces spécialistes bien informés s’appuient sur l’évolution des chiffres alarmant de feu notre coin de paradis. En 25 ans, la quantité d’eau potable disponible dans le monde a diminué de 26 %. Le nombre des zones mortes dans les océans a augmenté de 75 %. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi les disparitions importantes dans notre biodiversité, l’augmentation de la population humaine, le niveau de carbone dans l’air, la pollution grandissante des rivières et des cours d’eau, la qualité de la bouffe qui se dégrade…
Bref, pour une personne un tant soit peu inquiète, on pourrait paniquer un minimum en se disant qu’il ne nous reste que peu de temps avant de profiter de la nature.
Alors bien-sûr, les uns diront qu’il faut bien développer l’économie et renforcer la société de consommation si l’on veut que tout le monde vive heureux… Quitte à sacrifier une forêt ou une nappe phréatique… On ne fait pas d’omelette sans polluer quelques oeufs !
D’autre vous diront que tout va bien et qu’à la moindre catastrophe naturelle, les écolos jouent les troubles fêtes. Mais oui, les gars, il y a eu les dinosaures, la disparition d’Atlantide, la seconde guerre mondiale… Alors on ne va quand même pas s’inquiéter pour une augmentation des cyclones, c’est un phénomène naturel.
Quelle que soit votre façon de penser, verre à moitié plein d’espoir, verre à moitié vide de solutions, dans tous les cas, il faudrait un véritable changement de mentalité et un effort collectif important pour espérer participer à la suite des événements.
Tant que nous habitons loin des zones touchées, l’analyse intellectuelle est encore possible, par contre, pour les locataires des iles du Pacifique envahies progressivement par les eaux, la réalité dépasse la fiction et le débat… Il n’y a plus de débat, il faut survivre ou partir.
Bon ben, sur ces bonnes paroles, il nous reste à retourner à notre quotidien, à continuer comme si rien ne pouvait changer ! Le principe de l’autruche a du bon. Ou alors, même s’il est peut-être trop tard, même si nos actions sont minuscules ou éphémères, il est encore temps de reprendre le combat, d’essayer de protéger la nature, de planter, de cultiver, de protéger, de militer… Comme dirait le philosophe du siècle dernier « Oublies que t’as aucune chance, fonces ! Sur un malentendu, ça peut marcher ».
Roland Motte… Jardinier !
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