Les états généraux du potager… Bientôt ?
Depuis quelques jours maintenant, et jusqu’à la fin du mois de novembre, se sont ouverts les états généraux de l’alimentation. Un sujet « choc » en France, le pays de la bonne bouffe !
Les représentants de onze ministères sont présents, mais pas que, les associations de consommateurs, les grandes surfaces, les représentants du monde agricole, les ONG environnementales… Vous vous souvenez du Grenelle de l’environnement ? He ben là, c’est pareil, mais en plus grand ! Ou presque !
Il était temps de se mettre à table, non pas pour manger, mais pour dialoguer. Vu de loin, c’est vrai que les enjeux sont contradictoires et complexes en même temps !
Nous sommes de plus en plus nombreux, il faut donc organiser l’agriculture pour produire plus. Pour produire plus, il faut de la mécanisation et des intrants pour une agriculture intensive. Mais si l’agriculture est intensive, elle s’éloigne d’une certaine norme de qualité réclamée par le consommateur. Ce même consommateur qui veut manger mieux mais sans payer plus, voir même en payant moins.
Et si c’est bio, c’est encore mieux !
En clair, ces gens-là vont discuter afin que nos concitoyens mangent mieux, mangent peut-être plus bio, et avec des agriculteurs honnêtement rémunérés pour leurs efforts. Et tout ça avec des prix concurrentiels entre les différents acteurs, mais aussi avec nos voisins européens.
A ce stade de la réflexion, on ne peut pas dire le contraire, il est temps de s’interroger sur notre avenir alimentaire. Si l’agriculture vivote, si nous devons ingurgiter de la « malbouffe » et si nos concitoyens se rendent malades tout ça parce qu’il faut manger pas cher, il n’y a que très peu de gagnants dans l’histoire…
Les solutions sont nombreuses, et au jardin, nous avons notre rôle à jouer. A nous de mettre en place les états généraux du potager.
Toute la filière doit se mobiliser pour relancer le potager, sur les toits, sur les balcons, sur les terrasses, sur le trottoir… La malbouffe est l’affaire de tous et transmettre le potager est devenu une nécessité, un devoir de mémoire, un acte de survie.
Plus nous comprendrons le potager, plus nous serons attentifs à notre alimentation
Bon les filles, les gars, au-delà de nos objectifs contraires et variés, qui est prêt à reprendre la balle au bond ? Les états généraux du potager, ca le fait non ? On démarre quand ???
Roland Motte… Jardinier !
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