Ecriture artificielle ?
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Depuis quelques années, les chercheurs travaillent sur le développement de l’Intelligence Artificielle. L’Écriture artificielle est prête. Êtes-vous prêts à vous fier aux propos d’un ordinateur ?
Écriture artificielle ?
L’un des créateurs, c’est Elon Musk et je suppose que vous connaissez le personnage ? Il s’agit de la société OpenAI, spécialisée dans l’Intelligence Artificielle (IA). Cette société a développé un langage avec un apprentissage automatique appelé GPT-3. En plus de dialoguer avec vous, cette Intelligence Artificielle est aussi capable d’écrire des articles tout à fait sensés et sans faute d’orthographe… En plus !
Vous pouvez aller jeter un œil sur le site https://chat.openai.com/chat
J’ai testé pour vous en demandant à la « bête » de m’écrire quelques lignes sur son avis par rapport au jardin et à l’Intelligence Artificielle. En quelques secondes, la réponse est arrivée avec un texte clair qui explique que nous allions tondre et arroser notre gazon grâce à l’IA.
Voici son introduction :
L’intelligence artificielle (IA) peut avoir un impact significatif sur le marché du jardin en permettant une automatisation des tâches telles que la surveillance des plantes et la gestion des ressources, comme l’eau et les nutriments. Cela peut également permettre une optimisation de la croissance des plantes et une réduction des coûts de main-d’œuvre.
Et pour l’instant, ce blabla est gratuit !!!
Écriture artificielle Scientifique
On est OK, parler de plantes ou de tuyaux d’arrosage, pour une IA, ce n’est peut-être pas sorcier. Mais les chercheurs sont allés plus loin en demandant à la machine d’écrire un article scientifique. Les collaborateurs de l’entreprise OpenAI ont interrogé le logiciel sur son propre fonctionnement. La difficulté, c’est que le logiciel n’a pas ou peu d’éléments à sa disposition pour rédiger un tel document. Et pourtant, il l’a fait. L’intelligence artificielle s’est adaptée et a trouvé les mots pour pondre un texte cohérent sur son utilisation. Elle donne même des recommandations de relecture en expliquant les limites de son fonctionnement.
En clair, l’intelligence artificielle est capable de rédiger un article scientifique jugé de « bonne tenue » par les professionnels. Alors imaginez pour la culture de la tulipe ou la plantation des poireaux, là, ça devient un jeu d’enfant.
Les fiches techniques et autres articles que vous lisez sur les sites jardin de vente en ligne viennent peut-être de chez chat.openai.com … Allez savoir ?
Alors, avons-nous encore besoin de connaître l’orthographe, les figures de style ou même les techniques de jardinage pour réaliser des articles sur le sujet ? Ben non !!!
La forme et le fond…
Heureusement, du moins pour l’instant, cette écriture via l‘IA a ses limites. Si l’outil est capable d’aligner des mots et former des phrases cohérentes, il est encore un peu limité dans l’analyse et la pensée. Aujourd’hui, l’IA peut écrire des romans basiques, ce qui est déjà un exploit, mais il ne remplace pas encore le cerveau humain avec sa part d’imprévu, de folie, voire d’incohérence. On sait que la machine est capable de battre l’homme aux échecs, parce qu’il s’agit d’un jeu mathématique, pragmatique et rationnel. Mais la surprise, l’émotion et les conséquences inattendues des émotions, là, c’est encore le propre de l’homme.
« Passes-moi le râteau » ! Voilà typiquement une phrase qui n’a rien à voir dans un article sur l’écriture et l’IA… Pourtant, elle est bien là ! Il n’y a qu’un cerveau humain pour écrire « passes-moi le râteau » dans un écrit qui semblait jusque-là intelligent…
L’humain est encore créatif, voir improbable ; la machine, pas encore… mais jusqu’à quand ?
Si l’IA arrive un jour à nous influencer, on imagine assez bien les conséquences dangereuses de ce « progrès »…
IA jardin
Cette IA sera utilisée dans le jardin, peut-être plus que de raison. Les parutions qui concernent notre marché sont souvent, très souvent, liées à la forme, accessibles à la moindre IA venue.
Comment planter, tailler, choisir, entretenir… Regardez les livres de jardin, à part la mise en page, ils racontent à peu près tous la même chose… Les bulbes de printemps se plantent en automne, à la Sainte Catherine tout bois prend racine… Et j’en passe et des meilleurs. Chaque année, c’est rebelote. Et pour la description des plantes, c’est du pareil au même. Mon petit doigt me confirme que les articles jardin destinés au grand public sont déjà réalisés par des robots. Mes amis et collègues journalistes ont du souci à se faire. Journaliste jardin, ce n’est peut-être plus un métier d’avenir… Le savoir-faire n’est plus un critère de qualité. Notre robot gratuit a un avantage, c’est qu’il est gratuit.
Il restera, on l’espère, des articles de fond qui traiteront de l’avenir de notre métier. Mais comme parallèlement, la presse pro a bien du mal à joindre les deux bouts, le robot a toute sa place au jardin, et pas que pour la tonte.
Epilogue
Je termine cet édito en vous informant que demain matin, j’ai rendez-vous chez le coiffeur. A 9h30 précises ! Tout ça pour vous dire qu’un robot ne va pas encore chez le coiffeur ! Ah vous voyez, c’est bien moi qui écris cet article !
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