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Il y a du travail dans les métiers du jardin, mais qui ne correspond peut-être pas aux attentes des générations à venir. Les motivations ont changé et les décideurs devront peut-être s’adapter aux besoins des Millennials. Le jardin et le paysage ont la cote, à condition d’être attractifs !
Apple
Vous avez sans doute entendu parler de la crise de l’emploi ? Il y a du boulot, mais il est difficile de trouver de la main d’œuvre. Un décalage s’est installé entre les propositions des dirigeants et les attentes des jeunes générations. Ce décalage peut conduire à des incompréhensions, et au final, il manque des mains pour faire le taff. Chez Apple, on n’y va pas par 4 chemins. La marque à la pomme prévoit une augmentation salariale de 45% supérieur à 2018 pour ses employés.
Il faut dire qu’en Mars dernier, si l’on en croit les données de Capital.fr, plus de 4,5 millions de salariés ont quitté leur poste aux USA.
Apple, avec cette augmentation, souhaite fidéliser ses meilleurs éléments. On connaît le coût de la formation et il est préférable de limiter le turn-over.
Mais avec cette hausse, Apple espère aussi enrayer le développement de syndicalistes au sein de l’entreprise…
On sent clairement une nouvelle mentalité s’installer. Les générations Y et Z, les moins de 35 ans, ne seront plus des forcenés du travail comme les anciens ont pu l’être. Ils choisiront un job en fonction des qualités et des valeurs proposées par les entreprises.
Saisonniers !
En France, les vacances 2022 qui arrivent ne seront pas de tout repos. Il manque aujourd’hui environ 2 à 300 000 saisonniers pour réaliser les jobs en lien avec le tourisme et la restauration.
Il suffit de faire un tour sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de la quantité des demandes.
Et les raisons sont toujours identiques d’après les deux syndicats du secteur de la restauration : l’UMIH et le GNC.
Sont remis en cause la pénibilité du travail, les horaires à rallonge, et bien sûr, un changement de mentalité entre le recruteur et le recruté.
Les 40 ans et plus qui embauchent se souviennent de cette période estivale où il fallait à tout prix accepter un emploi. Aujourd’hui, nos petits jeunes ont un peu plus de choix et souhaitent avant tout prendre un boulot par plaisir, « si ça ne me plait pas, je n’y vais pas » !
Auparavant, nous voulions de l’argent coûte que coûte, aujourd’hui, les plus jeunes veulent profiter du temps disponible. Time is money devient Time is good time.
HortiCompétences
Chez nos potes du Quebec, HortiCompétence l’a bien compris. Ce comité chargé de mettre en relation les salariés et les entreprises de l’horticulture a mis sur pied une action appelée = « vivre de sa passion pour l’horticulture ».
Dans le titre, il n’est pas question d’argent mais de valeur, de passion. Point n’est besoin d’avoir déjà travaillé dans les métiers du jardin. On s’occupe aussi de votre formation. L’objectif principal est de trouver des amoureux des plantes et de la nature, les connaissances techniques viendront ensuite.
On pourrait, bien-sûr, avoir peur d’embaucher une personne sans compétence, mais si la motivation est là, y’a moyen de se comprendre !
Rassurez-vous, si vous aimez la nature sans forcément la connaître, vous pourrez tenter l’aventure en France. Chez nous aussi nous avons du mal à trouver du monde, et coté employeurs, il convient de ne pas trop faire la fine bouche !
Profession, jardinier !
Si vous aimez le jardin, comment faire ? Les postes à pouvoir se trouvent en jardinerie, chez les fleuristes, dans le paysage ou chez les producteurs. Chacun choisira en fonction de ses envies, mais il est vrai que sur les 4 cités, la jardinerie semble avoir un léger retard. Travailler le samedi et le dimanche, remplir des rayons, être en frontal avec des clients devenus pointus et exigeants n’est pas de tout repos. A l’inverse, la fleuriste et le paysagiste vont surfer sur la passion en vous proposant la création de bouquets ou de jardins !
Comme l’explique Laurent Bizot, président de l’UNEP à Madame Figaro, depuis le confinement, le jardin a la côte. Il est porteur de valeurs et d’espoir. Nombreux sont ceux qui rejoignent les rangs des paysagistes, des fleuristes ou des producteurs.
Face à cette pénurie de main d’œuvre, le végétal reste un secteur porteur à condition de continuer à communiquer sur la passion, les valeurs et la créativité de nos métiers et de nos entreprises.
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