Les bons petits plats ?
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Dans le temps, manger était un plaisir… Mais si, souvenez-vous, les repas de communions, les mariages, les repas de famille… On se retrouvait souvent autour de la table pour un moment de convivialité, et le casse-croute jouait son rôle d’incubateur de plaisir. Alors, bien-sûr, c’est encore le cas aujourd’hui, mais les temps changent rapidement.
La semaine dernière, le Monde organisait un débat dans l’Amphi d’Opéra Bastille animé par Philippe Escande, éditorialiste au Monde, pour parler de ce sujet : bien manger était un plaisir, ça devient une obsession…
91% des français se disent préoccupés par ce qu’ils mangent. Ce qui compte maintenant dans la bouffe, c’est la santé. Si les plats sont remplis de pesticides, s’ils ne sont pas cultivés ou élevés comme annoncé sur la boite, s’ils ne sont pas conformes à mes attentes de qualité… Je doute !!! Le problème dans la bouffe, c’est le doute, à qui donc puis-je faire confiance pour manger correctement ?
Au fil des scandales alimentaires et des petites cachoteries industrielles, le consommateur fini par ne plus savoir à qui s’adresser. Le local a la cote, c’est normal, là au moins, c’est près de chez moi, je maitrise un peu mieux par rapport à ce qui vient de l’autre bout de l’Europe, voire de l’autre bout du monde.
Nous allons être extrêmement exigeants sur la provenance de nos denrées alimentaires.
Inutile de vous en remettre une couche sur les bienfaits du potager qui, lui, procure une production aux portes de la maison ! Notre communication sur le sujet pourra encore se renforcer, oublions les produits et vendons des solutions de repas sains et équilibrés. Ce n’est pas le potager qui est à vendre, c’est la promesse d’une nourriture sans faille, parfaitement contrôlée par MES soins. Et puisqu’on parle de confiance et de proximité, là, c’est le top.
Si l’on complète cette réflexion par une enquête menée par JAM et l’agence Poprock cet été, nous apprenons que les 15/25 ans sont prêts à boycotter les marques qui ne s’engageraient pas sur leurs préoccupations premières avec en tête de celles-ci : l’écologie.
Tous les sondés sont unanimes, l’avenir ne pourra se construire qu’en protégeant la planète. Un sage qui nous a quitté récemment, le Chichi, disait « la maison brûle et nous regardons ailleurs ». Rassurez-vous Mr Chirac, aujourd’hui, les jeunes regardes le problème droit dans les yeux et seront intransigeants sur cette question.
Si nous voulons concilier l’écologie et le commerce, ce qui est indispensable pour assurer une transition cohérente, nous devons prendre en compte le développement des entreprises, les valeurs des consommateurs et la protection active de la planète. Certes il y a des contradictions, mais le marché du jardin peut devenir le trait d’union entre ces 3 pôles pas si éloignés au final les uns des autres.
Lanceur d’alertes naturelles, créateur d’idées vertes, protecteur du végétal, amoureux du potager… Nous avons tout pour réussir !
Dans ce pessimisme ambiant, les jardiniers ont toutes les raisons d’être optimistes !
Roland Motte… Jardinier !
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