Potager mon amour !
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Potager mon amour ! Ce pourrait être le titre d’un roman, ou bien d’un film… Et dans notre quotidien du jardin le potager est devenu incontournable… Que dis-je, indispensable ! C’est lui le chef pour l’avenir des métiers du jardin !
Potager mon amour !
Lors de sa dernière conférence de presse, le boss de chez Vilmorin se référait à une enquête Ipsos pour insister sur l’importance du potager.
Les faits sont simples, 64% des possesseurs de potager interrogés déclarent cultiver des légumes pour avoir des aliments plus sains. 35% se déclarent aussi désireux de faire des économies.
Cette analyse arrive à point nommé ! Nous sommes dans un monde qui oscille entre une inflation de plus en plus galopante et une peur de l’avenir face à un climat bien mal en point.
Si l’on cumule les deux, le potager est à la croisée des chemins. Avec lui, on fera des économies, c’est sûr, et avec lui aussi, on restera en contact avec la nature.
Ce n’est pas la solution idoine pour sauver le monde, il faudra en faire un peu plus, mais en attendant la fin du monde… 🥴 Le potager peut donner de l’espoir… Et des patates.
Les plus jeunes ne s’y trompent pas, et bien souvent, la clé d’entrée pour se reconnecter à la nature passe par les aromates, les légumes et la culture d’un petit carré. Tant pis si nous avons perdu les connaissances, en tâtonnant un peu et avec les réseaux sociaux… ça va le faire !
Pouvoir d’achat
La confirmation, coté pouvoir d’achat du moins, vient d’une enquête Opinion Way pour Clearpay, et ça date du début de l’année !
79% des jeunes interrogés dans ce sondage se disent inquiets pour leur pouvoir d’achat. On entend par « jeune », les moins de 30 ans. 1 sur 2 a d’ailleurs décidé d’annuler ses vacances d’hiver en 2023, histoire de faire des économies. Et pour la génération Z, les moins de 25 ans, le budget pour la Saint Valentin a réduit de 52% par rapport à 2022.
Les choses sont donc très claires, il est temps de faire des économies et de bien regarder avant de sortir un sou du porte-monnaie, pour ceux qui paye encore avec de l’argent liquide…
En plus de cette réalité, c’est aussi la peur d’un avenir financier plutôt sombre qui agit sur les cerveaux des uns et des autres. On le sait depuis longtemps, l’abus d’actualités sur les chaines d’info ou sur les réseaux nuit gravement à la santé mentale. Les infos sont sombres pour provoquer de l’audience, de quoi favoriser le pessimisme des plus positifs !
Y’a plus de sous, et les repas coutent chers… Alors ?? Potager mon amour ! Tout le monde y pense !
Solution = Jardin !
Considéré comme un loisir de vieux qui avaient du temps, le jardin prend racine chez les plus jeunes, voir les très jeunes. Malheureusement, les anciens s’en sont allés en emportant leur bon sens paysan et leurs connaissances de la nature. Pour comprendre comment ça marche, les nouveaux jardiniers utilisent de nouvelles méthodes et recherchent un langage à leur portée.
Avec l’observatoire de l’autoproduction lancé par Gamm Vert et ObSoCo, on sait que 67% des français pratiquent au moins une activité d’autoproduction. Certes, pour certains, c’est juste un peu de ciboulette dans la cuisine, mais l’intention est là !
L’envie de se lancer dans le potager ou plus généralement dans le jardin, est une réalité. Bien-sûr il y a des obstacles, des incompréhensions et des décalages… Mais cette furieuse demande va se concrétiser de plus en plus dans les relations entre les marques et les consommateurs.
Agir !
Pour garder le contact avec ces nouveaux consommateurs jardin et pour continuer de vendre nos produits, nos services, nos concepts, l’adaptation est indispensable.
Que nous soyons producteurs, distributeurs, paysagistes ou fabricants, nos clients attendent des réponses.
Pour avoir des réponses, il faut des questions ! Voici les trois questions prioritaires qu’ils sont susceptibles de nous poser :
- Expliquez-moi comment faire ?
- Faites-vous tout pour préserver nos ressources et notre environnement ?
- Comment pouvez-vous m’aider à consommer moins, à consommer mieux ?
Je vous l’accorde, les réponses peuvent aussi être contradictoires…
Et pourtant, nous allons devoir y répondre !
Les nouvelles générations de jardiniers ne sont pas vraiment pros, ils attendent des réponses simples.
Ils sont aussi accros au potager qui représente une forme de survie et d’économie. Cette image correspond parfaitement à l’ambiance du moment.
A nous d’adapter le discours, la communication et la formation des équipes en ce sens !
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