Guide des consommateurs jardins 2024

130 GUIDE DES CONSOMMATEURS JARDIN 2024 Les attentes de nos concitoyens dépassent le cadre de la petite fleur. Le végétal en ville est un phénomène qui impose une multitude de prises en compte. Comme le souligne Jérémy NOBLE dans son témoignage : «… Il ne s’agit plus d’entretenir des pelouses ou des jardins. Nous prenons en compte l’écologie, nous devons adapter notre gestion et prévoir l’avenir des jardins et des arbres dans la ville. Le développement durable est toujours présent dans nos réflexions. La période est complexe, nous sommes dans un ‘entre-deux’ avec pour certains, une vision encore « ancienne » des espaces verts. » (retrouvez le toute l’interview page 136). Nature et Ecologie La dénomination de « service espaces verts » a vécu, tellement ce métier a changé. Il ne suffit plus de tailler les haies, de passer la tondeuse et d’arroser les massifs. Aujourd’hui, les jardiniers des villes doivent prendre en compte une multi- tude de paramètres. Comme nous l’indique Jérémy NOBLE : «… Nous sommes attentifs aussi à la trame brune en lien avec le sol. Et également à la trame noire pour voir l’impact des lumières de la ville sur la faune et la flore de notre cité. La surface canopée qui mesure les îlots de chaleur et de fraîcheur est aussi un outil indispensable pour mieux comprendre le microclimat de notre ville. » (retrouvez l’interview page 136). D’ailleurs à Nancy, le service a changé de nom et s’appelle désormais « Nature et Écologie » ! La protection des espèces protégées est également à l’ordre du jour lors des travaux dans la cité. Nombre d’associations de défense de l’environnement veillent pour faire respecter la faune, la flore et la biodiversité. Il convient d’apporter satisfaction à toutes les parties prenantes. Un personnel qualifié ? Les chiffres Avec ces nouvelles prises en compte environnementales, le métier et l’entreprise du paysage doivent évoluer. Vous vous souvenez des débuts ? Il suffisait de récupérer une camionnette, d’investir dans une tondeuse, un sécateur et un balai à gazon… Le tour était joué, vous pouviez aller frapper aux portes pour proposer des Services d’Aide à la Personne dans le quartier ! C’est une caricature, mais combien de plantes se sont retrouvées taillées en boule à la mauvaise saison ? Combien d’arbres ont été élagués jusqu’à la base du tronc par un bûcheron improvisé ? Aujourd’hui, 86,5 % des salariés détiennent un diplôme qui leur permet de pratiquer un peu plus précisément leur métier. Comme vous pourrez le constater avec les chiffres proposés par l’UNEP, le paysage est en perpétuel développement. Les entreprises ont besoin de main d’œuvre qualifiée. CA du paysage en France : 6,26 milliards. Moyenne de salariés par entreprise : 2,7. Age du capitaine : 44 ans en moyenne. Nombre de salariés du secteur : 109 900. Moyenne d’âge, salariés du paysage : 35 ans. Nombre d’entreprises : 30 050. Source Rapport UNEP 2020

RkJQdWJsaXNoZXIy MTEyMTU=