Guide des consommateurs jardins 2024

67 GUIDEDESCONSOMMATEURS JARDIN2024 Alain PICART GCJ : Pouvez-vous présenter MIDOet ses clients ? AP : Mido est une entreprise qui existe depuis 27 ans. Nous avons développé notre activité d’abord à proximité de Rouen, près de notre site de production. Ensuite, nous avons étendu notre activité avec du négoce et des plantes venues de toute l’Europe. Nous travaillons aujourd’hui avec GSS (50% de notre CA) – GSA (40% de notre CA) – Horticulteurs (10% de notre CA). Cette ouverture nous a obligé à travailler aussi toute France. Notre chiffre d’affaires est de 6,5 M€. Nous livrons en direct par magasin ou en groupage, tout dépend du volume et des possibilités de gérer les derniers kilomètres par le distributeur. Nous avons progressivement étendu nos gammes avec l’ensemble des végétaux distribués en magasin (plantes vertes, marché aux fleurs, pépinière) pour optimiser les coûts de transport. Nous avons mis en place un système automatique de calcul pour gérer les prix « rendus » chez nos clients partout en France avec des départs du Nord et du Sud de l’Europe. Nous avons 2 plates-formes de redistribution en France. Le transport prend une part importante dans le prix des produits Dans cette entreprise, je suis dirigeant. Je gère d’un côté les approvisionnements et les engagements de culture, la partie production et les relations avec nos clients. GCJ : Est-il toujours facile de trouver du végétal en Europe ? Les zones de production ont- elles évolué depuis 10 ans ? AP : En serre chaude, on constate une baisse de l’influence des Pays-Bas et encore plus du Danemark. Cette situation est récente. Après la période Covid, si l’on ajoute aujourd’hui les prix des énergies, les cartes sont redistribuées d’autant que les prix des transports ne risquent pas de redescendre… Nous constatons même l’arrêt pur et simple de certaines entreprises qui ne produisent plus de plantes à cause des coûts des énergies, de la main d’œuvre et des transports. Par exemple, aux Pays Bas, avec les plantes et les productions de légumes, c’est environ 1 000 hectares de serre qui ont disparu sur les 10 000 ha du pays. INTERVIEW SociétéMIDO

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