4 fleurs, bientôt 5 ? #jardin #guideconsojardin #villesfleuries
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Le concours des villes et villages fleuris vient de donner les résultats pour l’année 2021. Le 14 décembre prochain, les municipalités primées auront rendez-vous pour recevoir leur distinction ! Bravo !!!
VVF
Voilà plus de 60 ans que ce label existe. Il a été inventé pour inciter les villes et les villages à fleurir leurs espaces verts. Les fleurs et les végétaux, nous le savons, contribuent au bonheur des habitants, et ces derniers choisissent même aujourd’hui leur futur lieu de résidence en fonction de la présence de verdure.
Le concours a évolué et il intègre maintenant l’ensemble des actions de la ville.
On commence par la démarche globale de valorisation communale par le végétal et le fleurissement. Le végétal peut devenir un véritable emballage cadeau pour les constructions en place.
Les actions d’animation et de promotion sont elles aussi primées. Les touristes ou visiteurs sont sensibles à la vie de la commune.
Plus important encore, les modes de gestion mis en place pour entretenir ce patrimoine en tenant compte du développement durable et de la biodiversité.
Ajoutez à cela la qualité des espaces publiques comme les voiries, les façades, le mobilier urbain…
Autant dire que les 4 fleurs sont devenues difficiles à obtenir et récompensent un travail considérable ????.
Avec ou sans ?
Évidemment, ces nouvelles contraintes entrainent quelques mouvements d’humeur de la part d’une minorité de maires qui veulent régir, à leur guise, les espaces verts. Comme dans toutes les compétitions, les règles sont jugées, remises en cause et critiquées. Chacun y va de son expérience et de son excuse plus ou moins réelle pour justifier une sortie de route . Certains vont même plus loin en retirant le panneau « Villes et Villages fleuris » pour créer leurs propres règles. « On reste fleuri mais on ne joue pas avec vous ! Trop de contraintes ! »
Un peu comme un autre Championnat de France de foot avec des buts plus grands et des terrains plus petits, histoire de jouer quand même, mais à la mode de chez nous.
Pourquoi pas ! Si la végétalisation n’est pas remise en cause, après tout, l’important est bien de planter et d’assurer le développement des espaces verts.
Les services de l’ONU nous annoncent 5 milliards d’habitants dans les zones urbaines en 2030. Les arbres, les plantes et le fleurissement ont donc un véritable rôle à jouer. Tout autant que la gestion des transports, de l’eau, des déchets et… De la biodiversité.
Le concours des villes et Villages fleuris incite, malgré ses contraintes, à plus d’attention et de prise en compte de notre futur ?.
Mégalo !
Si en Europe et en France en particulier, on constate, avec le confinement, un retour à la campagne. Le mouvement général ne va pas dans ce sens.
Les habitants de l’Inde et de la Chine par exemple n’ont pas fini de se rapprocher des villes. On considère que le taux d’urbanisation dans ces deux pays n’en est qu’à 50% au lieu de 80% chez nous.
Les mégalopoles de dizaine de millions d’habitants vont donc encore fleurir ici ou là à travers le monde !
La gestion écologique des villes va à coup sûr devenir un enjeu majeur dans nos sociétés. Les surfaces et le nombre d’habitants au kilomètre carré pourraient obliger les penseurs de demain à raisonner sans, ou avec très peu de végétaux. Le végétal s’est déjà installé timidement sur les toitures, sur les murs. Mais c’est un peu léger !
Pour éviter de voir se réaliser les images des films de science-fiction comme Matrix ???️♀️, sans un seul brin d’herbe et pas une feuille coincée dans des étendues minéralisées, va bien falloir réfléchir !
Devoir vert !
En fonction de l’évolution du réchauffement climatique, des latitudes des villes concernées et de la quantité de béton déjà installé au travers de la cité, les solutions pour baisser la température passent souvent par une végétalisation pensée et adaptée.
La densité de population est aussi un facteur à prendre en compte. Les très grandes villes ont en moyenne 2 000 habitants au kilomètre carré en Amérique du Nord. C’est plus compliqué en Europe avec 4 000 à 10 000 personnes au kilomètre carré. Et que dire de l’Asie qui en compte 10 000 à 40 000.
Mort au goudron, oui à la perméabilité des sols… Pour commencer. S’il reste de la place, l’arbre, sous toutes ses formes, va devoir revenir dans le centre de nos villes. L’ombre ne sera pas un luxe dans les prochaines années.
Qu’il s’agisse d’un vendeur en jardinerie, d’un chargé de projet dans une entreprise de paysage, ou dans nos communications sociales. Les acteurs du jardin se doivent de proposer des solutions vertes. Demain, nous n’aurons plus un concours des villes et villages fleuries, mais un devoir de végétalisation et de fleurissement… Un dernier vert pour la route ? !
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