A la folie ??? #jardinerie #jardin #progression
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Êtes-vous allés faire un tour en jardinerie ces derniers temps ? Je parle de ce printemps ? Il parait que c’est un peu de la folie. Y’a comme une envie de jardiner dans l’air… De là à ce que les jardiniers se plaisent en confinement… Y’a pas loin !
Success story !
« Désolé, en ce moment on n’a pas le temps, là, faut recharger les rayons, on est dévalisé… ». Pourtant, le Fabrice, habituellement, il n’est pas avare de commentaires, il a même le temps de venir boire un petit café. Mais là, dans ce rayon d’hypermarché, c’est la cohue ! Tout le monde veut sa plante, sa fleur ou sa bêche.
- Vous devriez attendre un peu pour les tomates.
- Ha ben non, il fait beau, et après, y’en aura plus !
Bon, en voilà un qui reviendra malgré la déception, lorsque ses tomates auront pris un petit coup de gel !
Bref, qu’il s’agisse de magasins de bricolage, de jardineries, de rayons jardin, de producteurs, de sites, ça cartonne !
Avec 3 semaines de fermeture au mois de mars l’an dernier, on pouvait s’attendre à une baisse… Que nenni, d’après Promojardin, le marché a explosé l’an dernier. Et en ce printemps 2021, la tendance est encore très forte.
Chez ce petit producteur qui vend en ligne, là, on a bloqué le site depuis une semaine afin de répondre à la demande. + 40% en 2020 sur les sites en ligne… Voilà un aperçu de l’ampleur de ce succès !
Je suis François le français !
Nous nous souvenons de mars 2020, d’accord, mais là, c’est parti pour durer. La vente en ligne explose les compteurs et d’après une étude Kantar pour Val’Hor, les clients sont ravis à 89% de ce qu’ils ont reçu à domicile. Cette progression des ventes en ligne n’a même pas pris de part sur la distribution traditionnelle, le marché a tout simplement grossi. De nouveaux acheteurs de plantes se découvrent une âme de collectionneur !
Et pour couronner le tout, 71% de ces acheteurs préfèrent acheter français… Cocorico !!!
Dans chaque situation compliquée, il y a toujours un espoir et même un rebond inattendu !
En entrant dans le marasme il y a un an, nous avions nos mines défaites en nous disant qu’en plus d’être météo-dépendants, nous devenions Corona-dépendants ! Force est de constater que nos concitoyens trouvent un vaccin mental à cette crise : le végétal.
Et ce n’est pas mieux chez les paysagistes qui se retrouvent avec 6 mois à 1 an de travail à l’avance !
Problème de riches
Bon, pour ces derniers, les paysagistes, l’équilibre est compliqué. On connait les augmentations de tarifs et les indisponibilités des produits, le bois en particulier… Allez donc faire un devis pour l’an prochain avec des palissades en bois autour de la maison sans trop savoir si le dit bois n’aura pas doublé son prix, à condition qu’il en reste ? ?
Autre problème de riches, ce sont les ruptures. Les producteurs commencent à limiter certains végétaux en ne les proposant qu’à leurs plus fidèles clients, et on ne saurait leur donner tort. Quel que soit le secteur, les opportunistes, les accros du prix vont devoir changer le conteneur d’épaule !
Le virus des plantes va bousculer nos habitudes et les traditions. L’an prochain, nul doute qu’il faudra réserver ses lots à l’avance pour espérer satisfaire ses clients et rester compétitifs. Pour une fois, la compétition ne se fera pas sur les prix mais sur la disponibilité des produits.
Nous allons devoir regarder nos producteurs avec un peu plus d’attention et un peu moins de remises. Bon là, je vous l’accorde, ça va pas être simple ? !
Tulipomania
Si nous nous projetons de quelques mois dans le futur, on pourrait bien revivre ce que les Hollandais ont vécu en 1636… La Tulipomania. A cette époque, allez savoir ce qui a pu se passer dans les cerveaux de l’époque, la folie des tulipes entraina la vente de bulbe à des prix démesurés. 15 fois le salaire annuel d’un artisan de l’époque, voilà ce que coûtait une malheureuse tulipe.
L’offre et la demande… En 2021, et peut-être en 2022, la Végétomania pourrait bien remplacer la Tulipomania de l’époque. Mathématiquement, en puisant dans les stocks des pépinières, ces dernières vont se vider. Mais si la demande ne faiblit pas, ça coince. Dès lors, la moindre promo serait suicidaire et tiendrait d’une habitude maladive acquise au siècle dernier, à l’époque où l’offre était supérieure à la demande.
Bon ben, on va attendre un peu, mais il est temps de réserver ses plants de légumes si on veut avoir un potager digne de ce nom…. Un vrai problème de riches… On avait plus l’habitude ?? !
Bon printemps !
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