Arbres of the year !

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Mobilisation générale ! Si ce n’est pas encore fait, il est temps de voter pour l’arbre Européen de l’année 2020. Pour cela, rien de plus facile, il vous suffit de vous rentre sur le site www.treeoftheyear.org avant le mois de mars, c’est urgent !!!

Si vous êtes chauvin, vous pouvez voter pour le candidat français, un hêtre de toute beaut âgé de 450 ans et qui nous vient, si je puis dire, de Sorèze dans le Tarn. L’an dernier, il a été élu pour le concours de l’arbre français de l’année avec 7560 voix sur les 28 000 votants.

Et comme miss France qui participe au concours de miss Univers, les meilleurs de chaque pays se retrouvent aujourd’hui pour la finale, la Champion’s League des arbres !

Notre hêtre aura fort à faire, il sera en concurrence avec un marronnier de 223 ans représentant la liberté et la Belgique. Il est planté en Wallonie, à Waret-la-Chaussée.

Autres concurrents de poids, un châtaigné de plus de 1000 ans au Portugal et un chêne vert de 1200 ans en Espagne.

L’an dernier, c’est l’amandier des monts de Pecs en Hongrie qui a décroché la première place avec 45 132 voix.

OK, c’est encore timide, une première place avec 45 132 voix, alors qu’en Europe, on compte 513 millions d’habitants.

C’est bien sûr très loin des téléspectateurs assidus de The Voice qui sont 8 millions, et cet écart nous laisse mesurer le chemin à parcourir pour que les plantes aient enfin du succès.

A bien-sûr, la plante ne chante pas, mais l’arbre participe à sa façon sous forme de guitare et d’instrument divers.

Nous ne sommes qu’au début de l’histoire, c’est vrai qu’il y a un fossé entre les plantes et nous, puisque nos modes de vie sont un peu différents. L’arbre ne se déplace pas, ne chante pas, ne conduit pas, mais par ailleurs, il pollue beaucoup moins que nous et il réfléchit un peu mieux puisqu’il est là depuis bien plus longtemps que nous sur cette planète. Sa faculté d’adaptation est assez impressionnante.

Malheureusement il n’y a pas de concours pour savoir qui entre l’arbre et l’homme a la plus grosse branche… Nous devons vivre en harmonie avec l’arbre pour qu’il puisse nous protéger efficacement de la chaleur et qu’il nous aide à réguler notre planète.

Certes, les forêts françaises ont progressé de 10% en surface en 25 ans, mais le déséquilibre entre la ville et la campagne s’accentue et l’arbre pourrait bien devenir la transition entre le béton et la nature.

Ne rêvons pas, la solution pour une planète propre ne repose pas uniquement sur la plantation des arbres, nous allons devoir réduire notre consommation et nos émissions, et pas uniquement à la télé ou à la radio !

Le concours de l’arbre de l’année est une jeune et belle initiative qui permet de valoriser les vieux sujets de nos campagnes. Elle met un peu plus l’accent sur la protection de la nature sans agresser ni nous donner prétexte à polémique.

Un concours simple, sans prétention, mais avec une vraie symbolique.

Et si vous aussi, dans 4 ou 500 ans, vous espérez voir votre arbre gagner le concours, ne perdez pas de temps, c’est maintenant qu’il faut le planter !

Décidément, entre l’arbre et nous, nous n’avons pas les mêmes repères, le temps peut paraitre long, mais les solutions sont à court terme… Pas facile de s’y retrouver !

Roland Motte… Jardinier !