Basilic des mers
La sécheresse, c’est un peu comme la crise, c’est lorsqu’elle est là que l’on pense à réagir, alors que l’idéal serait d’anticiper ! Oui mais voilà, la sécheresse, c’est comme la crise, ça ne prévient pas quand ça arrive et l’on se retrouve au pied du mur, la gorge sèche en se disant qu’on aurait dû prévoir…
Mais en écoutant d’un peu plus près les futurologues, il faut s’attendre à l’avenir à des températures chaudes, voir très chaudes en été. Et côté crise, il faut s’attendre à des fins de mois difficiles, voir très difficiles.
C’est en pareil cas que les idées géniales montrent le bout de leur nez !
Lorsqu’on est à court, en l’occurrence d’eau et d’argent, le cerveau humain se met en marche et il y a toujours une bonne idée qui vient germer ici ou là pour sauver la mise et nous redonner de l’espoir.
C’est le cas de ce basilic qui pousse depuis peu sous la mer. Des passionnés de plongée sous marine, au Nord Est de l’Italie, ont créé la ferme Némo où l’on teste des plantations de basilic à 8 mètres de profondeur. Les plantes sous cloches sont installées dans un bac en terreau, l’évaporation maintient un bon taux d’humidité, la condensation fournie l’eau douce et la mer, même à cette profondeur, laisse encore passer les rayons du soleil pour assurer la photosynthèse.
Sous l’eau, finies les différences de température, finies les bestioles et les maladies, les jardiniers plongeurs pourront même travailler sans masque à oxygène grâce aux plates formes disposées sous les cloches de culture.
Pour l’instant, ce ne sont que des prototypes, mais ces expériences « originales » bousculent les idées reçues et nous permettent d’espérer des cultures dans des lieux désertiques ou arides.
Quitte à toucher le fond pendant la crise, autant que ce soit le fond marin. Et au moins, ça peut nous sortir la tête de l’eau ! Si l’on évite de couler, c’est plutôt cool, non ?
Roland Motte… Jardinier !
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