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L’eau est indispensable à la vie. Une fois qu’on a dit cela, on a tout dit… Ou presque. Nous manquons de matières premières, la bouffe n’est pas accessible à tous, alors si l’eau vient à manquer, on est mal chef ! Soit il n’y a pas assez d’eau, soit nous la gaspillons… A votre avis ?

Plus d’eau !

Les Nations Unis estiment qu’en 2050, plus de 50% de la population sur Terre sera affectée à cause des pénuries d’eau potable. Oui, je sais, y’a qu’à boire du vin. On pourrait sourire, mais si rien n’est fait, ce problème va devenir un fléau et un sujet de discorde sur la planète.

L’eau fait partie des besoins primaires. La population augmente, le réchauffement global de la planète s’envole et entraine de plus grandes consommations d’eau. Parallèlement, l’industrie utilise allégrement ce précieux liquide et le pollue par la même occasion.

Bref, en l’état, ça coince.

Tout comme le développement durable, si rien n’est fait, nous aurons du mal à nous partager l’eau potable.

Au cours des cents dernières années, la consommation d’eau a augmenté deux fois plus vite que la croissance démographique.  A croire que les nouveaux venus boivent plus d’eau que leurs ainés…

En regardant par le bout de notre lorgnette, chez nous, l’eau est proposée à volonté. On peut même arroser des fleurs ou remplir une piscine alors que d’autres n’en ont même plus pour se désaltérer. Les inégalités deviennent criantes !

A prix d’or !

L’eau va devenir rare, donc précieuse ! Le principe est simple, dès qu’un produit vient à manquer ou à se raréfier, on augmente le prix. Les matériaux de construction, qui, en ce moment, n’arrivent pas à destination, ont un effet levier sur les devis qui augmentent aisément et parfois de plus de 30%.

L’eau, c’est plus compliqué. Elle devient rare, mais elle circule d’un pays à un autre par le biais des fleuves ou des rivières. La solution est simple si l’on installe des retenues et des barrages le long des cours d’eau, elle reste sur place et on peut tranquillement la prélever. Si vous habitez après le barrage, par contre là, c’est moins drôle.

C’est précisément ce qui se passe au bord du Nil. L’Éthiopie, installe une retenue et en dessous, le Soudan et l’Égypte se retrouvent avec les miettes. Pareil en Chine ou le régime de Pékin contrôle avec fermeté les rivières qui prennent leurs sources sur les plateaux du Tibet.

L’eau est précieuse, mais son contrôle est compliqué. Certains indiquent qu’il s’agit d’un bien accessible gratuitement à chacun d’entre nous sur cette Terre. Malheureusement, ce n’est pas l’avis de tous…

Et demain ?

Mais gardons espoir ! En matière d’écologie ou de développement durable, le désespoir vient d’un décalage. Souvent, nous nous projetons dans le futur avec les moyens d’aujourd’hui. Pour l’eau par exemple, si nous continuons de gaspiller l’eau douce, avec les techniques d’aujourd’hui, dans 20 ans, nous allons au-devant de nombreuses catastrophes… D’accord. Mais dans 20 ans, au train où vont les choses, on peut supposer que les moyens en notre possession seront bien supérieurs. Dans 20 ans, un petit malin aura bien découvert comment transformer, par exemple, l’eau salée en eau douce ? Pas besoin d’attendre 20 ans. Le procédé existe déjà. Dans le Finistère, une entreprise transforme l’eau de mer en eau potable et consommable. L’entreprise Sea Sal Water pousse même le vice en aromatisant son eau avec des parfums citron ou fraise… Cette nouvelle boisson Maï Warter est déjà en vente dans quelques points de vente bretons. Alors imaginez dans 20 ans, on ne boira peut-être plus que de l’eau de mer transformée !

Plus tard en Mars ?

Et dans 20 ans, nous aurons aussi … Sans doute… Franchi les frontières. Mars sera l’Eldorado. Les navettes emporteront les colons et reviendront avec des citernes remplies d’eau martienne. Oui, avec les connaissances d’aujourd’hui, nous observons des traces d’eau salée sur la planète rouge. Ces traces sont saisonnières, elles ont été repérées pour la première fois en 2010. L’eau contemporaine qui semble couler sur Mars pourrait-elle sauver notre civilisation ? Nous n’en savons rien.

Mais nous, jardiniers, en attendant ces découvertes, nous nous devons de préserver l’eau, de la manipuler avec précaution. Si l’arrosage des plantes est obligatoire, nous nous devons de montrer l’exemple quant à son utilisation. Récupérateurs, variétés végétales peu demandeuses en eau, goutte à goutte, paillage, économies… Plus nous serons responsables et plus nous serons crédibles.

L’arrosage sera plus que jamais au cœur de nos préoccupations et de nos communications !

 

Roland Motte… Jardinier !

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