Edito numéro 500 #jardin #journaliste #pressepro
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Tout a commencé en 2010, voici le 500ème édito que je vous propose ! Un anniversaire qui mérite de faire le point avant les vacances, et une reprise du blabla en septembre. En attendant, nous allons nous reposer… Et nous pencher sur l’avenir des médias !
29 semaines !
Parler du jardin, de son avenir, de l’évolution des plantes et des consommateurs, c’est le rôle de la presse, et c’est ma passion depuis tout ce temps. Pourrait-on parler de métier ? Peut-être… En sachant qu’un métier est fait pour gagner de l’argent. La diffusion de ces éditos sur les réseaux sociaux ou dans la lettre hebdomadaire de Luc Narolle vous permet de lire à temps perdu ces réflexions autour du jardin. 500 éditos à raison de 2 heures par édito, ça fait mille heures en 10 ans, soient 29 semaines de travail. Et comme ces écritures sont gratuites, le retour est évidemment indirect.
Voilà le dilemme de la presse pro qui en une dizaine d’années s’est vu bousculée avec l’arrivée des réseaux sociaux.
Êtes-vous encore prêts à mettre de la pub dans un journal professionnel jardin ? Pour la plupart d’entre vous, la réponse est non. Il faut donc trouver d’autres modèles économiques en sachant que les professionnels, qui consomment normalement la presse pro, ne sont plus très chauds pour mettre la main à la poche.
Presse
La presse grand public est passée par là elle aussi et il a fallu se réinventer totalement avec une nouvelle forme de communication, des abonnements payants et une réduction de la masse salariale qui a pu diminuer aussi la pertinence des informations.
Depuis une vingtaine d’années, le papier a pris du plomb dans l’aile et l’écriture aussi. De nouveaux concurrents sont arrivés et l’information devient synthétique avec des outils comme Twitter, elle se visualise aussi plus qu’elle ne se lit.
Si vous cumulez les deux, la presse pro dans cette ambiance a bien du mal à réagir et les journalistes habitués à produire du papier se retrouvent fort dépourvus quand la vidéo fut venue.
Quelques titres ont disparu et les survivants cherchent la bonne formule qui intégrera aussi les réseaux et les brèves pour correspondre aux attentes de nos consommateurs.
Il n’empêche, si vous voulez des nouvelles fraiches, il est prudent de trainer sur Linkedin ou Twitter pour avoir un peu de scoops sur la distribution et les mouvements des uns et des autres.
I-Robot
Et en plus de ça, arrive un écrivain concurrent en la personne (si je puis dire) de l’Intelligence Artificielle ! On a par exemple demandé à GPT-3 un robot doté de bien des qualités intellectuelles… d’écrire un texte de 500 mots sur la peur des humains face à l’intelligence artificielle ! Notre GPT-3 a conclu son article avec une citation de Ghandi : « Un petit groupe d’esprits déterminés, animés par une foi inébranlable en leur mission, peut modifier le cours de l’histoire« , et GPT-3 d’ajouter à la fin de son article : « Je le peux aussi« .
Le ton est donné… Et là, il s’agissait d’une réflexion philosophique, alors imaginez pour parler du quotidien, un robot fera largement l’affaire !
Et d’ailleurs, allez savoir, si ça se trouve, je suis un robot et vous n’avez même pas vu la différence… Dans tous les cas, le robot ne se réveille pas certains matins avec la gueule de bois. Il ne se pose pas la question de la liberté de la presse et encore moins de son financement. Ce qui facilite grandement les éventuels états d’âme de son employeur.
Mais les robots, à ma connaissance, n’ont pas encore franchi la porte des journaux jardin ? Enfin… Je crois ?
2 mois
Juillet et aout, voilà le temps qu’il me faudra pour essayer de répondre à quelques questions…
La presse professionnelle jardin a-t-elle encore les moyens de se développer ?
Ne faut-il pas investir uniquement dans les réseaux sociaux ?
Les acteurs de notre marché ont-ils encore besoin de réfléchir sur le fond ?
L’écriture va-t-elle disparaitre au profit des podcasts ?
Quel modèle économique pour un journaliste ?
Si vous avez des réponses, je suis preneur. Essayez de passer vers 11h45, parce que si le stylo tombe en panne, il nous restera le barbecue !
En attendant de savoir par qui nous serons mangés, ou ce que nous allons déguster lors de votre visite… Je vous souhaite de très bonnes vacances !
Rendez-vous en septembre.
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