Inflation !
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Le panier anti-inflation, mars rouge, l’explosion des prix… L’inflation est à nos portes !
En ce moment, faire ses courses n’est pas une partie de plaisir. Nous devenons tous attentifs aux étiquettes, au prix au kilo, au litre… Dans ce contexte, que dire des produits du jardin ? Heureusement, en faisant son potager, nous allons tous faire de grosses économies…
Inflation
Avec les retraites, c’est LE sujet du moment ! Et encore, on peut lier les deux facilement. L’inflation galope depuis l’après Covid, et si l’on ajoute un peu de guerre ici, un peu d’incertitude là, on se retrouve avec des prix qui nous terrorisent…
D’après l’INSEE, entre janvier 2022 et janvier 2023, l’ensemble des prix ont grimpé de 6%. On nous parle de mars rouge pour la distribution alimentaire. Et même si des efforts sont faits lors de ce printemps, nous pourrions nous retrouver avec un été à haut risque ! Si vous n’aviez jamais vu de chariots de supermarché s’envoler, regardez bien le ciel, vous pourriez en voir passer quelques-uns.
Pas de quoi rire en tout cas pour les bas salaires, et même pour les salaires moyens. On ne parle pas des énergies, et encore moins du prix des matériaux pour le bâtiment… Ce n’est pas la bonne saison pour construire une nouvelle jardinerie !
Alors dans cette ambiance, il est certain que les produits de seconde nécessité, comme les petites fleurs ou la décoration, pourraient en pâtir ! Encore faut-il déterminer ce qui est de « première nécessité ». Cette notion peut varier d’un individu à l’autre en fonction de ses passions.
Dans cette période, nous allons devoir faire des choix.
On pourrait se serrer la ceinture sur les accessoires et les services futiles, et se concentrer sur les économies en investissant, par exemple, dans le potager…
Au jardin aussi !
Le jardin n’échappe pas à la règle et les distributeurs ont capté le message. Le jeu (ou la règle), sera de proposer des prix plus bas qu’à l’accoutumé afin d’attirer encore le client. Dans l’esprit de nos concitoyens, le jardin pourrait être sacrifié au profit de l’alimentaire. Si vous devez choisir en fin de mois, nul doute que vous privilégierez les besoins primaires plutôt que les besoins secondaires. Logique !
A nous en magasin d’être créatifs et de proposer les solutions idoines pour conserver un panier moyen acceptable !
La valse des prix va donc s’engager. Un exemple, les mini-mottes ! Réservée par le passé aux professionnels de l’horticulture, cette technique de mini-motte pressées se retrouve en rayon. Dans les enseignes reconnues et dans les magasins alimentaires tournés vers le premier prix, on propose cette formule économique. Entre 0,20 ct et 0,50 ct la mini-motte, ça vaut le cout pour se payer une salade ou une petite fleur. Et le jardinier très amateur va foncer vers ce produit tellement économique. A contrario, on retrouvera 50% de cette marchandise crevés, ou avec une reprise « aléatoire ». En clair, belle économie réservée aux professionnels mais proposée aux jardiniers débutants. Espérons que cette « offre » ne dégoutte pas nos consommateurs jardin… La question pourrait se poser !
Fin du monde ou fin du mois ?
Vous avez sans doute entendu parler de cette formule ? En période d’inflation, la question peut se poser en comparant l’écologie d’un côté avec la protection du vivant, et de l’autre la protection de l’humain en préservant les plus démunis.
En gros, l’écologie attendra, nous devons déjà manger tous les jours pour pas cher, et tant pis pour le bilan carbone, il attendra des jours meilleurs !
Le prix le plus bas, peu importe la provenance des produits.
Difficile de faire un choix entre ces deux problèmes d’actualité.
Dans le jardin, et pour justifier d’un prix le plus bas possible pour continuer à séduire le consommateur, les distributeurs vont travailler aussi dans ce sens.
Un rosier à 3,50 euros en rayon n’est pas un produit franchement local. Il a été cultivé en Bulgarie avant d’arriver dans nos points de vente via la Belgique. Le rosier a donc fait 3 000 kilomètres. Le rosier français, produit et conditionné en France, sera nettement plus cher.
Dans la grande majorité des cas, le jardinier amateur va comparer deux rosiers et ne mettre dans la balance que le prix, le bilan carbone passe au second plan.
Et que dire des terreaux vendus en 50 litres de 2 à 20 euros. Le consommateur ne fait pas attention à la qualité et considère qu’il y a un voleur dans le tas… Ouh lalalala ! On a encore des contradictions à gérer dans nos achats et de la pédagogie à apporter à notre consommateur !
Malheureusement, en période d’inflation, il ne retient que le prix !
Solution au potager ???
La situation nous oblige à repenser la provenance des produits et nous oblige quelque fois à « oublier » un peu nos convictions.
Heureusement, en cette période troublée, le potager garde la tête bien droite et peut devenir une solution pour réconcilier le consommateur et les économies.
Quand même, chaque français à consommé 173,6 kilos de fruits et de légumes dans l’année 2020 pour une dépense de 480 euros.
Un potager est capable de nous donner d’un à deux kilos au mètre carré. Et il suffit de multiplier par votre surface pour calculer les économies réalisées.
Ok, il faut y passer un peu de temps, mais ce temps est comptabilisé dans l’exercice physique de notre corps … Le jardin est aussi un antidépresseur… Vous faires donc des économies d’abonnement à une salle de sport et chez le pharmacien.
Le coût des graines, du terreau, des plantes et des quelques accessoires nécessaires n’est pas grand-chose au regard des bienfaits apportés par ce bon vieux potager.
Le potager est le rayon qui permet de concilier les deux : la fin du monde et la fin du mois.
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