Intelligence en danger
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Le dernier salon CES s’est déroulé il y a quelques jours à Las Vegas et déjà, les innovations présentées repoussent un peu plus loin les frontières du possible. Comment allons-nous gérer l’avenir ? Les innovations vont-elles plus vite que notre imagination ?
Evidemment, Google n’est pas en reste et le Google Assistant s’acharne à nous assurer une traduction en temps réel avec 27 langues disponibles. Il y a encore quelques imperfections dans la traduction, mais quand même, les progrès sont notables. Demain, faudra-t-il encore apprendre l’anglais ou l’allemand puisque la traduction se fera instantanément ?
Nous n’avons déjà plus besoin de connaître le calcul mental avec les calculettes incorporées à nos portables. Pareil pour la géographie puisque la voiture connectée attend que vous lui indiquiez le nom du patelin pour vous y guider avec nos GPS.
Et l’histoire, les cours d’histoire où l’on devait retenir des dates et des époques, là aussi, laissez tomber, Wikipedia se charge de tout. Même la musique ! Inutile de consacrer des neurones à se souvenir de vos chansons préférées, Shazam reconnaît à votre place vos tubes et vos coups de coeur.
Discrètement, sans faire de bruit, nous laissons l’intelligence artificielle emplir nos vies. Et c’est une bonne chose, notre cerveau aura ainsi de la place pour réfléchir à l’avenir et à plein de trucs futiles et sans intérêts aujourd’hui comme le nom des plantes du jardin ou la particularité des poissons qui peuplent un aquarium…
Peut-être… Mais à force de ne plus réfléchir du tout, à force de laisser tomber les langues, le calcul, la géographie ou l’histoire, n’allons-nous pas perdre notre capacité de déduction, d’écoute et d’analyse ? A force d’abandonner l’activité cérébrale, nous pourrions nous réveiller avec une dépendance totale à nos assistants vocaux en tout genre… Et nous, pauvres humains sans cervelles, il ne nous restera plus que la gestion des piles et des batteries pour mettre dans la boite ?
Notre profession du jardin n’est pas en reste avec des applications pour reconnaître les plantes ou les poissons… Il existe maintenant des capteurs pour nous expliquer la nature du sol et nous conseiller les plantations et les soins adaptés.
Il va falloir assumer progressivement notre statut d’assisté, et si cet assistanat devient la norme, nos techniques et notre savoir-faire au jardin devront eux aussi muter vers des outils intelligents !
On n’en est pas là, et heureusement… En attendant ces jours bénis ou la machine décidera de tout pour nous, continuons de planter et de réfléchir à un jardin pour demain…
Et surtout, continuons de chouchouter nos clients avant qu’ils n’aient plus besoin de nous !!!
Roland Motte… Jardinier !
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