Jardinier collaboratif ?

C’est le phénomène à la mode ! La consommation collaborative permet à des individus comme vous et moi, d’échanger, de partager ou de consommer utile et pratique. Ca marche avec le co-voiturage, l’échange de maison entre particulier pour les vacances, la location ou l’achat à plusieurs d’un outil de jardin dont on ne se sert qu’une fois par an comme le broyeur ou le scarificateur… La consommation collaborative continue dans le financement participatif sur un projet industriel ou culturel, et même la création de véritables centrales d’achats pour s’approvisionner directement à la source, chez le producteur, sans passer par le filtre du point de vente.

La motivation de cette consommation collaborative correspond d’abord à un soucis d’économie, en cette période de crise, c’est bien normal, mais pas que ! Avec ce partage, ces échanges, nous nous sentons plus humains, plus proches les uns des autres. La consommation collaborative doit être « sympa »! C’est un acte citoyen, en phase avec les préceptes du développement durable, et dans l’air du temps avec l’envie d’échange et de partage.

Le truc à savoir, peut-être… C’est qu’il ne s’agit pas d’une mode passagère, mais d’un véritable changement dans le mode de consommation de nos concitoyens. Si nous sommes une entreprise, nous allons devoir réfléchir en tenant compte de cette nouvelle « tendance ». Et si nous sommes un jardinier amateur, un consommateur de base, nous allons commencer à nous intéresser de plus près à ce fonctionnement attractif, efficace et dans l’air du temps.

Au jardin, nous avons commencé à échanger des graines, des boutures, nous partageons notre savoir-faire, nos idées, nos récoltes. Et demain, jusqu’où irons-nous pour partager et économiser ??? That is the question…

Mais dans tous les cas, la consommation collaborative est partie pour durer, et pour s’imposer comme LE mode de consommation des années à venir. Soyons prêts à bondir !

Roland Motte… Jardinier !