#Jeune #jardinier sans #emploi…
Les plus optimistes parlent de crise économique dès l’automne… Inutile de vous donner l’avis des pessimistes ! Les petits jeunes qui sortent de l’école pour trouver une entreprise risquent de se heurter à des portes closes… Il est temps d’agir !
Cause nationale !
C’est à Besançon que Jean Castrex, premier ministre et Elizabeth Borne, ministre du travail ont annoncé un plan d’aide de 6,5 milliards d’euros histoire de trouver des solutions d’emplois pour nos petits jeunes. Et il faut faire vite, sinon, dès la fin de l’été nous pourrions avoir des milliers de nouveaux travailleurs sur le carreau.
En plus de leur laisser une nature dégradée, si on leur supprime aussi le boulot, vous allez voir qu’ils vont réagir. Dans le temps, les clichés les plus simplistes permettaient d’évoquer les incontournables ‘quand on veut on peut !’ ou ‘y’a du travail pour celui qui veut se donner la peine !’… Et j’en passe !
L’heure n’est plus à recherche de coupables, mais plutôt à la recherche de solutions, c’est plus efficace !
Un vrai challenge !
Alors comment faire pour continuer de recruter si les conditions économiques sont difficiles ? Mais aussi, et surtout, comment attirer les forces vives et le dynamisme que représentent notre jeunesse pour les inciter à venir bosser dans notre branche d’activité plutôt que dans celle d’à côté ?
Ah ben oui, nous ne sommes pas éternels. Prévoir et attirer les femmes et les hommes de demain, ça aussi, c’est de notre responsabilité !
Le challenge est plus lointain encore que cette crise actuelle. Un jour viendra où nous n’aurons plus à gérer la Covid-19, soit parce que nous aurons un vaccin, soit parce que nous aurons appris à vivre avec elle.
Comprendre les envies des générations Z en matière d’emploi, c’est aussi un chantier que nous devons anticiper, en particulier dans les métiers de la nature et de la distribution jardin.
Ce que veulent les jeunes ?
Un sondage Opinion Way pour le salon des entrepreneurs nous avait déjà sensibilisé aux attentes des petits jeunes. Certains sont même prêts à être payés moins cher à condition que le boulot en question ait du sens. Et si on ajoute à cela que la plupart d’entre eux sont sensibilisés par la nature et l’environnement, il y a toutes les chances de les voir choisir nos professions… A condition de se vendre et de se doter des moyens pour les former et leur donner envie de partager notre aventure.
Nous avons cette responsabilité pour assurer la pérennité du jardin de demain.
Nous sommes nombreux à nous plaindre du manque de personnel qualifié. Les paysagistes recherchent en vain la perle rare et beaucoup sont convaincus que le jardinage n’est pas un métier assez ‘fun’ pour les générations à venir !
Embaucher les Z…
Le paradoxe, c’est d’avoir pourtant un métier adapté aux attentes des nouvelles générations et d’avoir du mal à les faire venir dans nos entreprises. Mais peut-être ne sommes-nous pas assez visibles ? Peut-être qu’en visant, par nos communications, un public plus âgé, nous délaissons nos futurs salariés ?
Donner du sens à nos actions, s’aventurer sur Tik Tok et sur Instagram, promouvoir encore et toujours la nature, défendre (vraiment…) le végétal régional, parler sans cesse du bienfait des plantes sur notre quotidien… Et en parallèle, ouvrir nos portes aux apprentis pour visiter nos entreprises, mutualiser les écoles de formations … Et dans toutes nos communications, donner un sens à une carrière dans les métiers du jardin.
La nature est au cœur des préoccupations des Millénnials, et nous sommes au cœur de la nature, y’a bien un moment où nous devrions nous croiser !
Et vous alors, vous êtes prêts à donner encore plus de chance aux Z ?
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