La comm jardin dans les choux !

Et de 2, coup sur coup ! La semaine dernière, le restant de la presse nous informait que 2 acteurs majeurs de notre profession arrêtaient leur activité faute de moyens. Le Cercle des Saisons et Référence Brico ferment boutique.

Alors on peut toujours se demander, s’il n’y avait pas moyen de faire mieux en terme de gestion, on peut remettre en cause les qualités des uns et des autres en fonction de ses affinités… ou pas … avec les acteurs de ces entités ! Mais les faits sont là, c’est de la communication et c’est dans le jardin.

Les concurrents pourraient en sourire, mais y’a même pas de quoi. Dans notre profession, la presse et les salons pros ont réduit les effectifs et tournent avec les petits moyens du bord.

Nous ne sommes plus à l’époque bénie des pub à tout va, des espaces achetés « pour faire plaisir » ou « pour ne pas décevoir » l’influent (e) patron (ne) de tel ou tel groupe de presse.

Pour faire de la pub, il faut des sous, pour avoir des sous, il faut des marges, et comme les marges sont réduites, nous devenons attentifs à la dépense.

Pour être efficace, il convient de déposer la tune dans la bonne tirelire, de viser au plus juste. Et le plus juste a un lien direct avec le consommateur, ce n’est pas le cas de la presse pro.

Pour les salons, calmos ! Il y a déjà les salons d’enseigne que les plus vils d’entre nous pourraient considérer comme de véritables pompes à marge pour les distributeurs. Alors 3 salons généralistes en un printemps, ça fait beaucoup à assumer. Les JDC en avril, le salon du végétal en juin, un troisième eu été superflu.

Et puis, mine de rien, n’oublions pas que notre communication se déporte doucement mais sûrement vers les réseaux sociaux qu’il faut nourrir et entretenir. Cette pub directe consommateur est devenue obligatoire.

Avec de moins en moins d’argent, la presse pro se meurt, et avec elle les rencontres professionnelles.

Ou pourra bien sûr regretter la disparition des analyses, de l’indépendance, de la libre pensée… Mais bon, nous allons une fois de plus nous adpater et faire autrement. Les associations professionnelles se chargeront du relationnel, et pour la presse, chacun se fera son opinion sur Twetter… Comment ça vous ne connaissez pas Twetter ? Dommage…