La formation dans les choux !
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La formation professionnelle est en pleine évolution et les mois qui viennent vont nous permettre de faire une pause dans le processus habituel. C’était déjà compliqué avant, ça ne va pas s’améliorer…
Après l’invention du Datadock, un genre de certification contraignante pour décourager les petits organismes de formation, une autre obligation annuelle et payante ralentira encore les envies de création des éventuels candidats.
Du coté des branches professionnelles, les jardineries devraient changer d’OPCO (Opérateur de Compétence) pour se retrouver du côté du FORCO en délaissant le FAFSEA, mais rien n’est sûr, le gouvernement tranchera le 1 er avril. Le FORCO, c’est le commerce, le FAFSEA, c’est l’agriculture. Oui mais, ça serait trop simple… Imaginez un groupe de jardineries qui dépende d’un groupe agricole, alors, on fait quoi ? Moitié-moitié ???
Si vous n’avez rien compris à mes propos, c’est normal ! Même les pros sont un peu perdus…
Par contre, ce qui va devenir très simple à comprendre, c’est que les formations financées encore l’an dernier par vos OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) vont se terminer faute de moyen. Si vous avez des formations à organiser en espérant un financement, renseignez-vous avant d’engager les réservations, il n’est pas dit que la prise en charge se fasse normalement.
L’incompréhension est au menu, et notre profession risque de se retrouver en panne de pédagogie pendant près d’un an.
A l’heure où le changement de société oblige nos équipes à réapprendre la relation client, à l’heure où nos magasins physiques souffrent de la concurrence directe d’Internet et qu’il convient de créer de nouvelles animations, à l’heure où l’interdiction des phytos chimiques nous obligent à partager de nouvelles techniques de jardinage, il est dommage de donner un grand coup de frein dans la formation.
Evidemment, le monde du jardin est loin d’être la préoccupation première de nos décideurs et les bouleversements entrainant de nombreuses annulations dans les programmes pédagogiques ne sont qu’une infime péripétie.
Heureusement, comme dans chaque crise, comme dans chaque changement, des opportunités vont se présenter pour ceux qui sauront rebondir.
La formation ne sera plus jamais la même, les logiques que nous avons connues vont disparaître. Nous devrons nous adapter à un nouveau fonctionnement avec une mutualisation obligatoire et avec des parcours complets et certifiant pour approfondir un métier ciblé. Qu’il s’agisse de commerce, de management ou de technique, les stages courts seront des exceptions financées par des entreprises prêtes à investir pour leur personnel. Pour les autres, il est temps de se regrouper pour trouver ensemble des solutions. Au boulot….
Roland Motte… Jardinier !
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