La légende des grêlons…
En ce moment, c’est la période des orages de grêle… Dévastateurs ! Pour les jardins, bien-sûr, mais aussi pour les récoltes et les maisons dans les cas les plus graves.
Et la grêle, vous savez comment ça se forme ?
Il y a la version technique avec l’humidité qui monte du sol, la condensation, par période de beau temps. L’air chaud emporte cette humidité bien haut, bien bien haut ! Ca se voit avec des nuages en hauteur, comme s’ils s’étaient trompés de sens. Et l’humidité monte encore pour arriver là où se promènent les avions, là où il fait très froid ! Alors tu penses, l’eau qu’était chaude au départ en partant de la terre, à 15 000 mètres plus haut (ça fait environ 15 kilomètres pour les moins bons en calcul) ça lui fait drôle.
L’eau se transforme en glace, on peut même dire qu’elle a les boules, c’est d’ailleurs la forme qu’elle prend. En montant encore, elle croise des gouttelettes d’eau qui sont surgelées et qu’on même pas eu le temps de se transformer en glace. C’est là que grossissent les grêlons et lorsqu’ils sont trop lourds, Paf ! Les voilà qui tombent sur le sol pour provoquer les dégâts que l’on connait.
Voilà pour la technique.
Moi, sincèrement, je préfère l’histoire des petits lutins partis faire un tour dans le ciel avec le traineau du Père Noël qu’ils ont piqué discrètement dans le garage. Hé ben oui, en ce moment, le Père Noël, il en a pas besoin de son traineau. Il a fait les révisions d’usage au printemps et là, il est bien rangé ! Mais voilà, les lutins se sont barrés avec, et comme ils conduisent comme des pieds, des pieds de lutins, ils se sont tapés la banquise qui éclate en mille morceaux avec des éclats tout partout, ce sont les grêlons.
C’est quand même plus simple à comprendre non ? La prochaine fois, je vous raconterai la légende du vent qui souffle. A moins d’attendre la Vent, c’est plus proche de Noël, et d’ici là, on aura sûrement réparé le traineau.
Roland Motte… Jardinier !
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