La loi, c’est la loi !
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Cette fois, ca y est ! Qu’on le veuille ou non, qu’on aime ou pas, la loi est passée. A ce jour, inutile de chercher à vendre ou à utiliser les produits chimiques pour soigner les plantes, c’est interdit, va falloir faire autrement !
Il restera toujours des nostalgiques, ceux qui ont tout prévu et qui ont fait le plein de glyphosate histoire de passer les années à venir à l’abri d’un éventuel manque. Il y a ceux qui n’ont pas anticipé et qui vont râler après le gouvernement qui casse nos habitudes et qui détruit nos tomates. Et puis il y a ceux qui ne verront pas la différence puisque pour eux le jardin, ça reste un monde obscur, réservé aux initiés, alors avec ou sans produit, c’est pas bien grave !
Coté distribution, serions-nous un peu plus prévoyant que le jardinier amateur ? Pas sûr ? A part Botanic, qui, reconnaissons-le, c’est donné onze ans d’avance, et à l’époque, c’était pas gagné… Pour quelques autres, va falloir se remuer pour retrouver le chiffre d’affaire évaporé.
Il y a, heureusement, de nombreuses solutions pour compenser la perte et la remplacer ici ou là par d’autres produits au sein du rayon ou du point de vente. Certes, ça ne sera pas dans la même famille, mais cette interdiction pourrait devenir une opportunité pour vendre autre chose, autrement, et donner une image positive des vendeurs de plantes en tout genre.
Pour cela, la mise en place d’animations, de pédagogie auprès des clients et de formations des vendeurs devrait être la solution la plus rapide.
Et comme en pareil cas, c’est le point de vue qui va faire la différence.
Les négatifs diront que tout est foutu, qu’avec un automne pourri et un manque à gagner conséquent avec cette décision, on s’en sortira pas… Le repli sur soi leur apparaîtra comme une évidence.
Pour les autres, les positifs, ceux qui croient encore à notre profession et à la vie de nos points de vente, ceux qui pensent que le végétal en sortira vainqueur par sa résistance, son adaptation et sa diversité, pour ceux-là alors, les solutions sont nombreuses, dynamiques et innovantes.
L’occasion est belle pour surprendre nos clients, pour innover avec le végétal et pour donner une image « tendance » de notre profession.
Finalement, cette suppression du chimique peut se transformer en une belle alchimie positive !
A bientôt, et bonne année (encore une fois !)
Roland Motte… Jardinier !
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