Le développement durable une obligation ? #commerce #rse #developpementdurable
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Wowowowo… Et si on parlait d’autre chose que de seconde vague, de confinement, d’urgence et d’avenir morose… Je sais, c’est pas simple, mais on peut essayer…. La preuve, le développement durable intéresse les français, et nous aussi par ricochet !
C’est moi DD !
Une enquête IFOP pour Ilop arrive à point nommé pour nous changer les idées ! Alors ça dit quoi c’t’enquête ? Tout simplement que 82% des Français se sentent concernés par le développement durable. Et comme vous le savez, le développement durable ne se résume pas juste à éteindre les lumières ou se priver de sapin à Noël ! C’est un peu plus complexe puisqu’il faut intégrer dans l’histoire notre avenir, le respect de la nature et le bien-être de nos enfants. Et tout cela en continuant à proposer un travail et des solutions économiques viables à tous et à chacun. Vu comme ça, on pourrait se dire qu’on va ramer… Vu autrement aussi d’ailleurs. Mais il n’empêche, nos concitoyens sont prêts à relever les défis sur le sujet. Ils sont d’ailleurs convaincus, à 37%, que les citoyens sont les premiers acteurs sur le sujet. Viennent ensuite, d’après eux, l’état à 25% et les entreprises à 20%. Souriez, vous êtes filmés, un français sur 5 scrute le fonctionnement des entreprises sur le sujet !
1er de la classe
Et puisque le sujet est brûlant, les entreprises ne s’y sont pas trompées. Il est loin le temps du « green washing » qui consistait à se donner une image propre avec quelques actions d’éclats tout en polluant allégrement par ailleurs. Aujourd’hui, les consommateurs veulent du concret et regardent de près ce qui est fait dans les boites, y compris chez les distributeurs.
L’ESSEC a d’ailleurs attribué un prix du commerce responsable histoire de valider un peu plus les actions.
Le grand prix RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) est cette année attribué à Super U qui s’engage à trouver des produits sains et de qualité, accessibles à tous. Ils soutiennent aussi la transformation « durable » du monde agricole tout en privilégiant un approvisionnement local.
Leclerc, de son côté, récolte un prix « projet collaboratif » grâce à sa nouvelle marque « Récoltons l’Avenir » pour soutenir les agriculteurs français dans leur conversion vers la production biologique.
Alors si même la grande distribution s’y met, va falloir copier dans pas longtemps…
Agroécologie
Et la concurrence joue à plein pour les bonnes idées. Au-delà des prix les plus bas, chacune de ces grosses bécanes de la distribution est à la recherche de l’idée la plus originale et la plus marquante. Chez Carrefour, on défend l’agroécologie. Le produit vendu doit avoir du goût, bien-sûr, mais il s’accompagne du respect de la terre en poussant ses partenaires vers le bio. Les ressources en eau et la biodiversité ne sont pas oubliées puisqu’elles font aussi partie du package !
Au-delà des mots, tous ces distributeurs donnent de leur temps et de leur argent pour proposer un monde un peu plus respectueux. Ils en sont les acteurs et c’est tant mieux. Alors bien-sûr on pourrait les taxer d’opportunisme… Mais c’est le consommateur qu’il faut féliciter ! C’est lui le patron. Et si le patron est décidé à prendre en compte l’écologie dans son sens le plus noble, les entreprises sont bien obligées de suivre et de s’adapter à cette demande. Pour continuer à vendre, faut faire ce qu’il demande. Ah ben c’est le consommateur qu’a les sous, faudrait pas l’oublier…
A jamais les meilleurs ?
Au jardin, nous pourrions penser qu’il est inutile d’en faire des caisses. Naturellement nous serions naturels ! Le jardinier amateur sait que le jardin est par nature écologique. Nous vendons des plantes, des bulbes, des graines… Nous créons des jardins et nous n’avons pas besoin, en plus et contrairement aux hypers, de faire du cinéma pour la planète ?
Si vous pensez cela, vous vous fourrez le tuteur dans l’œil jusqu’au cou !
Nous aussi nous sommes tenus de trier nos déchets, de participer aux ramassages des plastiques au bord de l’eau, de trouver des pots de culture biodégradables ou recyclables, de replanter des arbres, de limiter les emballages et de favoriser la biodiversité… Nous pourrions acheter en priorité nos plantes et nos fleurs coupées à l’autre bout de la planète pour une sombre histoire de prix ! Mais heureusement, nous ne le faisons pas ??.
Dans tous les cas, et au-delà des polémiques, retenons très simplement que le consommateur, vous, moi… sommes devenus très attentifs au respect de la nature. Nous attendons de la part des entreprises un vrai engagement « durable ». Et concernant le marché du jardin, il n’a pas d’autre choix que de se positionner en leader sur le sujet. La protection de l’environnement, c’est nous !
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