Le drive jardin, c’est pour demain…
Le Salon International de l’ALimentation qui a eu lieu en octobre à Paris a l’avantage de mettre les petits plats dans les grands, mais il nous permet aussi de nous renseigner sur la distribution. Les visiteurs qui en ont soupé des innovations venues d’ailleurs avec la choucroute de Norvège, du Chablis de Turquie ou le crottin de Chavignol made in Taiwan (j’exagère mais pas de trop…), ces visiteurs disais-je, peuvent aller entre deux halls contempler les tableaux et les analyses chiffrées qui donnent à réfléchir. Elles donnent surtout de la matière pour s’adonner à la réflexion… J’adore !
C’est le cas pour cette info sur les drives. Eh ben oui, vous connaissez les drives, vous commandez sur Internet, et vous venez dans l’entrepôt ou le magasin pour chercher votre commande.
Au 1er septembre en France, il y avait 3125 drives, plus que d’hypermarchés. En 2013, ces Drives ont réalisé un CA de 3,8 milliards, essentiellement dans la bouffe avec en tête Leclerc et Auchan qui se taillent la part du lion.
En jardin, on est plus cool, mais ça commence enfin à bouger. Pourquoi « enfin » me diriez-vous, tout simplement parce que notre distribution, en mutation active, se doit de séduire le consommateur qui a de plus en plus d’oursins dans les poches… poches d’ailleurs de plus en plus petites. Alors tous les moyens sont bons pour le faire venir, pour le séduire et relancer son envie de consommer.
Le drive allie la simplicité, le jeu, l’utilisation des nouvelles technologies, la praticité et les économies pour le distributeur comme pour le consommateur. Notre jardin ne peut donc pas passer au travers. Des sites comme drivejardin.com ou plantafleurdrive.com, sans compter toutes les grosses enseignes sont déjà dans cette logique.
Notre jardinier amateur est de plus en plus jeune… Il vit avec son temps, un temps qui va de plus en plus vite. Alors il est temps de nous mettre au temps du jour. Le drive devient obligatoire. Vous ne pouvez pas imaginer un point de vente sans chariot ou sans panier disponibles à l’entrée du magasin, le drive est le caddie de demain. Indispensable.
Ah oui, j’oubliais, pour avoir un drive, il faut au moins un site internet ou un partenaire avec deux ou trois plantes en ligne.
Bon ben… En plus d’être météo-dépendant, nous voilà interneto-dépendant…. Et qu’est-ce qui va encore nous tomber dessus la semaine prochaine…
Bon courage…
Roland Motte… Jardinier !
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