Le jardin au bout du smartphone ?

Il y a 10 ans, Steve Jobs présentait le premier Iphone au monde entier. 10 ans plus tard, une loi est votée pour imposer un droit à la déconnection pour les entreprises de 50 salariés et plus.

En trop peu de temps, nous sommes devenus complètement accros à notre smartphone.

D’après un sondage BVA Orange-Psychologie de 2016, 58% des personnes interrogées déclaraient avoir en permanence leur smartphone avec elle, et 36% pensent en « être dépendante ».

Aujourd’hui, nous consultons notre téléphone 200 fois par jour, et à priori, ce n’est pas prêt de s’arrêter puisque qu’il accompagne les ordres donnés à la voiture, la gestion de la domotique à la maison… Il va devenir notre porte-monnaie et notre mémoire. Il nous aide à gérer notre santé et nos agendas. Il est présent partout, dans tous les recoins de notre vie.

10 ans, c’est le temps qu’il aura fallu pour transformer ce téléphone en un outil indispensable à la plupart d’entre nous.

Encore 10 ans, et les récalcitrants n’auront plus le choix puisque notre vie complète sera gérée grâce à lui. De nouvelles applis sont en train de voir le jour et plus rien ne pourra arrêter sa marche en avant.

Et le jardin alors ? 10 ans, c’est un peu court pour notre marché, mais pourquoi devrions nous échapper à cette logique ?

Le suivi des plantes, de la météo, l’ouverture de la véranda, les alertes soins, les automatisations du robot de tonte ou d’arrosage, la gestion intelligente du barbecue, le drone observateur, la commande à distance du son, de la lumière…

Tout cela devra aussi intégrer notre smartphone.

Dans combien de temps notre jardin sera géré en totalité par notre smartphone ? Les sociétés existantes vont-elle prendre le virage assez rapidement ? Quelles entreprises vont s’emparer de ce nouveaux marché ?

J’ai beau chercher dans mon téléphone, je n’arrive pas encore à trouver la réponse ???

Roland Motte… Jardinier !