Le paysage des jardineries

#paysage, #jardineries

Le paysage se porte bien si l’on en croit les chiffres dévoilés par l’UNEP le mois dernier. Nous savons maintenant que le nombre d’entreprises de ce secteur a doublé en 10 ans malgré les difficultés économiques avec une hausse de +0,7% au niveau des créations. Et le service à la personne correspond à 1/3 des sociétés existantes.

Voilà donc le jardin sur deux pistes… D’un côté, le service avec les paysagistes capables de créer un jardin, mais aussi de l’entretenir, de le bichonner au fil des saisons, et de l’autre, les magasins de jardin qui nous proposent un jardin en kit, à faire soi-même, en proposant les produits et seulement les produits.

D’un côté le service, de l’autre les produits, c’est résumé de façon simpliste, d’accord, mais n’empêche, ça ressemble un peu à cela.

Alors il y a bien quelques cas isolés de par ce monde du jardin où des jardineries proposent des services plus, des services de création de jardin, de plantation et d’entretien des végétaux, de coaching à domicile. Il y a bien aussi de l’autre côté, des paysagistes qui ont ouvert boutique en proposant des arbustes, des arbres, des poteries, des salons de jardins… Mais en continuant de développer leur service haut de gamme.

Ces pionniers sont à la limite entre l’un et l’autre, entre l’entreprise de paysage et la jardinerie… Ou le contraire !

Ont-ils raison de se placer entre les deux ? Non, si l’on en croit la logique. Oui, si l’on en croit le consommateur à la recherche de conseils, d’aide, et pourquoi pas de savoir-faire à domicile.

Ces mutants pourraient bien préfigurer les magasins du futur avec le produit, le conseil et même l’aide à domicile.

Le jardin pourrait bien se vendre plus facilement avec les services qui vont avec.

Le végétal reste le coeur du jardin ou de la terrasse, il mérite un véritable accompagnement. Dans notre métier, le service et le produit sont inséparables.

A suivre aussi ce truc là !!!

Roland Motte… Jardinier !