Osons le jardin !
Vous aimez le foot ? Hé ben moi oui, surtout lorsqu’il y a des buts ! Et en cette dernière journée de Ligue 1, c’était super, 6 à 1 pour Marseille devant Toulouse et 4 à 1 pour Paris devant Lens. Les frères ennemis se sont éclatés et au-delà des supporters qui trouvent que tout est bien dans un camp et tout nul dans l’autre… Au-delà des oeillères, le gagnant, c’est le spectacle.
Bon, pour ceux qui ne connaissent rien au foot, on peut marquer des buts qu’à la condition de prendre des risques, d’aller porter le ballon dans l’autre camp et attaquer, oser ! Bien-sûr, le fait de prendre des risques expose toujours au contre de l’adversaire, la fatalité qui fait que celui qui a tenté se retrouve perdant à la fin du match. Oui, il faudra encore des perdants qui ont osé de nouvelles routes, de nouvelles idées.
Mais c’est grâce à ces précurseurs que nous trouverons des solutions.
Dans le même temps, alors que parisiens et marseillais avaient la vie belle sur les terrains, nous apprenions la fin de l’Art du Jardin. Le spectacle prévu au Grand Palais en mai tire sa révérence faute de combattants. Dans un long article, Madame Aude de Thuin, sa créatrice, constate avec déception son échec.
Echec ??? Oh que non ! Oser n’est pas un échec, c’est une preuve de courage !
Dans cette période morose où les dépôts de bilan vont bon train dans le jardin, à l’heure où les trésoreries sont tendues comme un string et ou personne ne songerait à investir un centime, il en reste quelques-uns, comme Aude pour continuer à croire, à inventer et à se risquer à des trucs de oufs pour bousculer notre jardin.
Dans un lieu mythique, en plein coeur de Paris, l’Art du Jardin mélangeait les genres pour associer les grandes marques de luxe avec nous, les « terreux », les besogneux.
Une aubaine pour nous faire remarquer.
Zut, ça n’a pas marché.
L’Art du Jardin est mort, mais son exemple est bien vivant ! Oui, il y a des risques à oser, mais sans oser, nous allons nous enterrer.
Le monde bouge et le jardin est en mutation, il doit s’adapter au virtuel, il doit s’implanter en ville, il doit devenir moteur, il doit multiplier sa communication, il doit surprendre et apporter le plaisir des sens à ses adeptes pour convaincre de nouveaux clients.
C’est maintenant qu’il faut réinventer le jardin, qu’il faut bousculer le jardin.
Madame Aude de Thuin a osé la France (www.osonslafrance.com), à nous de continuer à oser le jardin !
Merci Madame ! Et allez l’OM… Et le PSG !
Roland Motte… Jardinier !
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