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2016 se termine ! Une année difficile pour le jardin avec son temps peu favorable, avec la progression constante des sites en ligne, avec des prix toujours tirés vers le bas, avec un consommateur de plus en plus attentif et exigeant…
Bref, pour faire de la marge, il faut se battre, et ça va pas s’arranger dans les années à venir.
Mais vous connaissez le problème, la direction ne nous demande pas de faire moins, mais de faire plus… Plus de chiffre d’affaire, plus de résultat, plus d’agressivité avec les clients et surtout plus de marge.
Pour faire plus de marge, coté distribution, la solution est aussi d’optimiser les achats, sous-entendu, serrer la vis des producteurs et des fournisseurs.
Imaginez une grosse enseigne qui déciderait de changer sa formule d’achat et de faire des appels d’offre européens histoire de redistribuer les cartes.
Ce scénario « impossible » et « improbable » aurait plusieurs conséquences
– Pour les fournisseurs déréférencés, c’est une perte de chiffre et une obligation de licencier une partie de son personnel avec un service réduit chez ses clients restés fidèles
– Pour le fournisseur qui gagne le marché, ça fait un gros changement en adaptant les volumes, les packagings et les hommes sur le terrain. Cette nouvelle priorité bousculerait l’ordre établi, et les « petits » clients habituels de ce fournisseur « chanceux » pourraient s’en trouver pénalisés
– Pour le marché enfin, rompre un équilibre entraine forcément des répercussions positives ou négatives, on appelle cela l’effet papillon
Alors bien-sûr, on ne va pas en vouloir à un acheteur de faire son boulot.
Alors bien-sûr on ne va pas se focaliser sur l’appel d’offre européen, il y a bien d’autres formules tout aussi légales pour augmenter les marges………
Mais à ce rythme-là, si l’on n’y fait pas gaffe, le référencement pourrait bien devenir un dangereux miroir aux alouettes.
En distribution, il y a une vérité, c’est que pour vendre des produits ou des plantes, il faut des plantes et des produits, donc des producteurs et des fournisseurs en bonne santé, avec une envie de créer et d’innover.
Pour calculer un « juste » prix, devons-nous tenir compte des équilibres et de l’avenir du partenaire… ? Compliqué…
Finalement, la recherche du prix le plus bas, c’est beaucoup plus simple !
Bonne année quand même !!!
Roland Motte… Jardinier !
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