Passons au salon !
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37 ème édition du salon IPM à Essen en Allemagne avec 1600 exposants et près de 54 000 visiteurs. Si l’on s’amusait à comparer avec nos salons « maison », nous pourrions être déçus, mais heureusement, un salon, c’est incomparable !
Autre temps autre moeurs, dans les année 2000, nous avions Jarditec en France, vu par le trou de notre lorgnette, c’était le plus gros salon du monnnnnnde !
Mais ensuite, les enseignes ont mis leur nez là-dedans pour créer leur propre salon. « Le salon d’enseigne ». Et il faut reconnaître qu’il a des avantages, d’abord, dans les salons d’enseigne, il n’y a pratiquement que des produits référencés, sans doute une coïncidence……
Et ensuite, dans ledit salon d’enseigne, le prix du stand, avec la marge qui va avec, revient à l’organisateur ! C’est cool, en plus, les fournisseurs référencés ont du mal à dire non et acceptent des prix mêmes assez élevés… Un peu comme s’ils n’avaient pas le choix ?
Les années ont passé et la carte des rencontres professionnelles aussi. Nous avions le salon du végétal, celui d’Angers en février qui est passé par Nantes en juin, et qui change de date cette année. Si l’on compare avec IPM, le dernier salon du végétal a vu passer plus de 10 000 visiteurs pour 600 exposants, à priori, la moitié moins que les chiffres annoncés par le SIVAL qui a eu lieu à Angers en janvier.
Mais comme je vous le disais, impossible de comparer tous ces chiffres… Ouf !
Doit-on se réjouir ou pleurer de ces situations bien différentes ? L’avenir nous le dira. Il n’empêche, un rassemblement professionnel, c’est un peu comme la guerre que se livrent Internet et les points de vente. Pourquoi donc se déplacer alors que nous pouvons tout avoir à la maison ?
Pour exister au-delà des rendez-vous d’enseigne fermés, un salon doit être motivant, animé, dynamique et surprenant. Facile à dire !
Et pour se déplacer, les producteurs et fabricants ont besoin d’avoir du monnnnnde, beaucoup de monde. Sans visitorat assuré, pourquoi donc prendre un stand à grand frais.
Alors doucement, tranquillement, nous nous acheminons vers des rencontres à deux vitesses avec d’un côté le salon d’enseigne… pfffff ! y’a pas le choix… Et de l’autre, le grand salon international à la place des rencontres nationales devenues trop étroites…
C’est si simple le jardin !
Roland Motte… Jardinier !
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