Sellenials
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L’avantage avec les tendances, c’est qu’elles évoluent… Au rythme des tendances… Et les agences et observateurs en tout genre s’évertuent à nous interpeller avec de nouvelles appellations plus surprenantes les unes que les autres.
Aujourd’hui… Les Sellannials.
Rendons à César ce qui lui appartient, le terme est apparu la première fois dans le magazine ADN, il désigne une nouvelle génération de consommateurs à cheval entre les Séniors et les Millennials.
Et l’observation est finement menée ! Auparavant, il était plus simple de classer les générations par tranche d’âge, c’était pratique, sauf qu’aujourd’hui, les vieux font tout pour être jeunes et les jeun’s ont pris un peu de bouteille en observant les évolutions quelque fois « délirantes » d’une société lancée à pleine allure sur le mur de la croissance… Ralentir ! C’est peut-être une bonne idée aussi, ça fera peut-être moins mal au moment du choc ?
Bref, qui sont-ils ces Sellennials ?
Branchés technologie comme les Millennials, ils sont aussi tendance « Low tech », d’accord pour les évolutions, mais pas à n’importe quel prix.
Ils vont donc s’évertuer à manger durable, bio, local. Ils sont très attentifs aux étiquettes et à leur consommation avant de faire les courses. Ils ne manquent pas d’utiliser les applis spécialisées pour ne pas se faire avoir en flânant dans un supermarché, pour ceux qui s’y rendent encore…
Coté déco, c’est le roi du Upcycling. Pourquoi donc acheter des bibelots sans « saveur » fabriqués par des enfants à l’autre bout de la planète ? Le Sellennial lui, va faire lui-même en récupérant les vieux trucs chinés à droite à gauche. Pour les fringues, c’est pareil, il privilégiera un vêtement déjà utilisé qu’il trouvera pas cher chez Emmaüs ou sur le bon coin.
Et puis, son crédo, c’est le Do It Yourself. Il a besoin de comprendre, d’apprendre et de savoir-faire. Il cherchera les stages en tout genre, de la cosmétique à la cuisine.
Notre Sellennial est une personne attentive et responsable, branchée développement durable, en pleine déconsommation, sauf pour les nouvelles technologies, et avide de savoir, de tout savoir.
Et à y regarder de plus près, c’est vrai qu’on en croise beaucoup, et en particulier dans le jardin.
Si cette nouvelle race de « consommateur » venait à se développer, nul doute qu’il faudrait changer notre fusil d’épaule dans le jardin. Les trocs de graines ou de boutures pourraient devenir un plus pour faire venir ces adeptes d’une économie minimaliste en magasin.
Et bien-sûr, les stages, ateliers, les conseils pratiques deviendraient alors obligatoires et incontournables en plein coeur des rayons.
Le sujet est récurrent, même les directeurs de jardineries semblent convaincu du bien fondé des ateliers pour augmenter la fréquentation client sauf que… « j’ai pas le temps », « on n’est pas assez nombreux », « c’est pas mon boulot », « j’ai pas 4 bras », « les clients viennent pour les prix pas pour les conseils »…. Et tant d’autres arguments qui font que… On est bien comme on est, vous ne trouvez pas ?
Un tel concept de magasin pourrait surprendre : gagner sa vie non plus avec les produits mais avec les ateliers et la pédagogie. Nous attendons avec impatience le premier du genre, celui qui va oser se lancer sera très courageux… Ou pourrait bien rafler la mise ?
La réponse viendra très vite ????????????…
Roland Motte… Jardinier !
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