Sondage, les français aiment la nature !
Les sondages se suivent et ne se ressemblent pas, hier nous parlions des hommes politiques préférés des français avec Juppé et Macron en tête, et parallèlement, BVA* nous explique que les arbres préférés des français sont le chêne, l’olivier et le cerisier. Si les deux premiers, Juppé et Macron, sont bien partis pour se refaire la cerise, ils n’auront sans doute pas la longévité d’un olivier mais on risque de les voir de plus en plus souvent sur les chaînes plutôt que sous les chênes.
La comparaison s’arrête là, mais pas les résultats de nos fameux sondages.
Savez-vous que, toujours d’après BVA pour Domeo*, 64% de nos concitoyens préfèreraient vivre à la campagne contre 34% en ville. Et pour les loisirs, c’est mieux encore, 88% se baladent en forêt une fois par an et 50% vont traîner dans la nature une fois par mois.
D’accord, le français a des défauts, mais il aime la nature, les petits oiseaux et les fleurs. Mais me diriez-vous, que va-t-il faire dans les bois ? 24% pour chercher des champignons une fois par an et 4% s’en vont à la chasse aux escargots.
S’il en était besoin, voilà encore un sondage parmi tant d’autres qui confirme le besoin de nature des français. Et la nature, c’est aussi le jardin, les espaces verts et les parcs.
Nous sommes tous des accros de chlorophylle, nous avons tous envie de nous entourer de verdure et nous trouvons notre bien-être dans les bois, les prés et les massifs.
Cette addiction grandissante pour le « vert » doit bien se traduire a un moment par de la consommation ?
Et pourtant, les chiffres jardin piétinent alors que dans le même temps, l’envie de jardin grandit. Est-ce tout simplement une histoire d’argent : « Je veux bien de la nature et du jardin sans pour autant claquer un sous » ?
Sommes nous réellement impuissants face à cette baisse ?
Et si nous avions les cartes en main… Peut-être n’avons nous pas trouvé la mise en marché adaptée, peut-être nous manque-t-il ce petit plus qui facilitera le passage à l’acte ?
La consommation existe parce que le client est tenté par un produit ou un concept qu’il peut retrouver en magasin. Si son envie est matérialisée par un coup de coeur, ça cartonne.
Dans nos métiers, le client a envie, mais il consomme de moins en moins, reste à savoir où se situe la remise en cause, chez le jardinier amateur ou dans le point de vente ?
* Sondage réalisé les 10 et 11 septembre 2015 par BVA pour Domeo et la Presse régionale auprès de 1 046 personnes, dans le cadre de l’Observatoire de la vie quotidienne des Français
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