Table ronde Zepros…
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Une habitude à ne pas manquer, c’est la table ronde Zepros qui invite régulièrement distributeurs et fabricants sur un thème donné. La dernière en date parlait de l’aménagement extérieur. Et les participants semblaient plutôt… très optimistes ! Et pourquoi donc ?
Table ronde Zepros !
Inutile de vous parler du contenu de cette table ronde Zepros, vous pourrez le découvrir dans l’un des prochains numéros de Zepros. Pierre Dieuzeide et son équipe sont en plein boulot !
Mais pour avoir eu la chance de participer à cet événement sur les hauteurs de Paris, au pied du Sacré-Cœur, un petit teasing s’impose… Lors du tour de table, les participants, qu’ils viennent de l’univers du bricolage ou du jardinage, n’avaient qu’un mot à la bouche : Optimisme.
Vu de mon jardin dans les Vosges avec un temps maussade printanier, avec des annonces de sécheresse qui ne poussent pas à planter et des prix encore en hausse… Pas de quoi être optimiste… A court terme, du moins.
Étions-nous en train de parler de la même chose ? Chacun voit midi à sa porte et de mon côté, si nous avons une canicule, je ne suis pas optimiste pour les nouvelles plantations… Mais bon, les intervenants présents regardaient un peu plus loin que le fond de mon jardin. « Il est temps d’élever le débat », me suis-je pensé ! Y’a pas que le végétal dans le jardin !
Table ronde Zepros… Optimisme !
Bon… D’accord… Mais quand même… En ce moment, il n’y a pas de quoi voir la vie en rose ! Il suffit de se brancher sur les réseaux pour comprendre que tout va mal. Les chaines d’info en recherche d’audience n’hésitent plus à faire parler les plus pessimistes, histoire d’en rajouter une couche. Les retraites, la guerre en Europe, les prix, l’avenir… Si la télé reste allumée, c’est la déprime assurée !
Ajoutez à cela la météo et les promesses de réchauffement qui n’incitent pas à développer des surfaces de jardin… Rien ne va plus…
Voilà pour le pire. Pour le meilleur, c’est vrai que le jardin arrive comme un cocon pour la plupart d’entre nous. Après les événements Covid, nombre de nos concitoyens ont quitté la ville pour se trouver un pied à terre à la campagne… Avec un carré de verdure attenant !
Finalement, le positivisme, ou le négativisme c’est juste une notion bien relative. Elle peut varier en fonction du point de vue d’où l’on observe les choses, de la personne qui regarde et de l’instant T.
Le coup du verre à moitié plein ou à moitié vide a encore de beaux jours devant lui !
Produits éthiques… Et toc !
Heureusement, le verre est beaucoup plus plein lorsqu’on aborde les gammes de produits. Qu’il s’agisse d’aménagement extérieur, d’outils ou d’accessoires pour le jardin, les décideurs présents autour de la table ont pris conscience de la durabilité des matières premières. Tous sont sensibilisés par le bilan carbone des produits vendus dans leurs magasins.
Bien-sûr, il reste du travail, on ne change pas une industrialisation en claquant des doigts. Du moins pas encore.
Par le passé, nous avions tendance à opposer la rentabilité et le chiffre d’affaires à maintenir, d’un côté et la préservation de la planète, de l’autre.
Aujourd’hui, les discours ont changé. Si l’on parle de développement durable, nous devons prendre en compte ses 3 piliers : économie, environnement et social.
Le pilier « environnement » arrive aujourd’hui sur un pied d’égalité avec l’économie et nous ne pouvons que nous en réjouir !
Notre marché est dans le vert et nous devons être les premiers impliqués par le recyclage et le bilan carbone de nos gammes. Donner du sens à nos métiers du jardin et du bricolage, voilà pourquoi nous pouvons être optimistes pour l’avenir !
Le sens de l’histoire !
Le Conscious Quitting est en train de se développer chez les salariés et quelle que soit la génération. Le conscious quitting, c’est la prise de conscience des collaborateurs d’une entreprise. Ces derniers veulent travailler pour « la bonne cause ». Et pire encore, ils quitteront leur emploi si ce dernier manque de sens ou de cohérence éthique.
Travailler dans les jardins, les plantes ou pour les jardiniers amateurs, à priori, c’est œuvrer pour la biodiversité et la végétalisation de la planète. A condition d’aller au bout de la démarche. Les 100 000 tonnes de déchets annuelles dans nos métiers du jardin et du bricolage, le bilan carbone des produits et des plantes sont suffisamment interpellant pour se demander si nous sommes dans un marché aussi bioéthique qu’il n’y paraît ?
Nos futurs salariés sont eux aussi sensibilisés par le Conscious Quitting et ils attendent des actes pour que le jardin devienne lui aussi irréprochable sur le sujet.
Et voir, pendant cette table ronde Zepros, des acteurs majeurs de notre métier s’engager dans cette voie, vraiment, ça nous donne de l’optimisme !
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